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Donnée la dernière fois au Capitole en 2018, la production du metteur en scène et chorégraphe rencontre à nouveau le succès, avec une nouvelle distribution à la hauteur de l'enjeu.

La jeune soliste belge s'est montrée éblouissante dans le Cinquième Concerto de Mozart aux côtés du Brussels Philharmonic dirigé par Dirk Vermeulen.

Quinze ans après le décès de Maurice Béjart, l’Opéra de Paris remet à l’honneur le chorégraphe dans un triptyque magnifiquement défendu par les danseurs du Ballet.

Le jeu souple et virevoltant de la violoniste américaine a fait merveille dans Brahms, avant que le Philhar' ne livre une Cinquième Symphonie de Chostakovitch généreuse sous la direction de Mikko Franck.

La production a connu une première à l'arrière-goût d'inachevé, un préavis de grève ayant transformé la nouvelle production de Robert Carsen en version de concert – non sans qualités cependant.

Le pianiste polonais et ses partenaires ont donné une lecture étrange de deux quatuors pour piano et cordes de Brahms, transformés en magnifiques tableaux automnaux mais manquant de lumière.

Le metteur en scène espagnol transpose la tragédie lyrique de Gluck dans une guerre atemporelle, tandis que Vannina Santoni s'empare du rôle-titre avec éclat.

L'ensemble historiquement informé et son violoniste-chef ont proposé une lecture passionnante d'un programme intégralement consacré à Mozart.

L'interprétation du Concerto n° 2 de Brahms restera dans les annales, tant pour la somptuosité pianistique que pour l'accompagnement exemplaire de l'orchestre dirigé par Lio Kuokman.

Le Concerto pour piano n° 3 de Magnus Lindberg a vu briller Yuja Wang, et l'Orchestre de Paris s'est illustré dans Tchaïkovski, mais tout n'a pas été absolument convaincant pour autant.

Emeline Bayart signe une mise en scène astucieuse et incarne à merveille son personnage mais le texte de Sacha Guitry paraît désormais faiblard, comme la musique de Reynaldo Hahn.

Pour une fois directement sous le feu des projecteurs, les musiciens de la Grande Boutique et leur directeur musical ont globalement brillé dans un programme varié allant de Haydn à Messiaen.

Limpidité, modération, expressivité : c’est à cette trinité de principes qu'a semblé se vouer le chef, à la tête d'une très belle interprétation de l'oratorio de Haydn à Montréal.

Dans un programme 100% Schubert, l'Orchestre de Paris s'est montré sous son meilleur jour. Sur le podium, Herbert Blomstedt a allié geste humble et direction enlevée, produisant un concert exceptionnel.

Magnifiquement interprétée par Les Talens Lyriques et le Chœur de chambre de Namur, l'œuvre de Bach a éclipsé le Stabat Mater de Pergolesi, donné par un B'Rock Orchestra et un René Jacobs en petite forme.

Malgré quelques très beaux passages, le pianiste et son instrument ont déçu aussi bien dans Mozart que dans Chopin et Alkan.

Ce n'est pas tant à un concert mémorable qu'à une fête exceptionnelle, comme jaillie d'une époque révolue, que l'Orchestre des Champs-Élysées a convié les spectateurs de la Philharmonie.

La soprano lituanienne a impressionné dans des extraits d'Elektra et Salomé, au côté d'un Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé au pied levé par Fabien Gabel.

L'Orchestre de Chambre de Genève et l'Ensemble Vocal de Lausanne ont donné un diptyque inégal sous la direction de Daniel Reuss, la messe mozartienne paraissant plus adaptée au lieu que celle de Rossini.

Le pianiste a proposé un programme Schubert-Liszt joué avec une intensité remarquable.

Chorégraphe à suivre, Xie Xin signe avec From IN  un spectacle épuré, prodigieusement réalisé, mais dont l'aspect lisse échoue à émouvoir véritablement.

L'œuvre pleine d'humour de Verdi est bien servie par une mise en scène originale et efficace, un orchestre investi et une distribution de haute tenue.

Dans un programme allant de MacMillan à Chostakovitch en passant par Mozart, le chef russe, le pianiste français et l'orchestre francilien ont ébloui le public de l'Espace Carpeaux.

À quelques mètres du mouvement social, l'Ensemble Matheus et son chef ont livré un remarquable concert intégralement consacré à Mozart.

La soprano allemande a brillé de mille feux dans la scène finale de Capriccio, formidablement accompagnée par un Orchestre National de France en grande forme sous la direction de Cristian Măcelaru.

Les Ailes du désir, ballet composé en 2021 par Bruno Bouché pour le Ballet de l’Opéra national du Rhin, s'avère malheureusement d’une grande platitude, parodiant les scènes du film sans en rendre l’esprit.

Le contre-ténor et ses complices ont livré un concert de haut vol, s'aventurant aussi bien dans des danses endiablées que dans des pages bouleversantes...

Après les admirables Cinq Éléments de Qigang Chen, le concert de l'Orchestre de Paris a perdu de sa superbe avec un concerto mozartien conventionnel et une symphonie de Dvořák bien mal servie.

Œuvres de Martinů, Turina et Poulenc dépeints en pleines couleurs par l’ensemble de l’Orchestre royal du Concertgebouw.

Auteur d'un récital prodigieux dans une grande salle Pierre Boulez conquise, le pianiste a montré qu'il était décidément un élu parmi les élus.

Le chef-d'œuvre de John Adams fait son entrée à Bastille par la grande porte, avec une mise en scène inspirée de Valentina Carrasco, une distribution exemplaire et une excellente direction musicale.

La mise en scène ultra sexualisée du chef-d'œuvre de Monteverdi est gênante de naïveté et de kitsch, en parfait décalage avec la direction musicale de Raphaël Pichon.

Belle réussite au niveau scénique de la nouvelle production cinéaste de Philippe Grandieux à Opera Ballet Vlaanderen.

Mirga Gražinytė-Tyla et les musiciens du City of Birmingham Symphony Orchestra ont manqué de trébucher dans Schumann mais ont porté Elgar au sommet avec Vilde Frang.

Splendide musique dans le Dafne d'Antonio Caldara; les trois magiciennes baroques Médée, Armide et Circé interprétées par la mezzo-soprano française.

Le public du TCE a été gâté par l'ampleur des moyens vocaux de la chanteuse lettone et l'évolution des couleurs de la mezzo française.

Dans un style très personnel et qui n'a pas manqué de convaincre, Till Fellner associait Schubert et Beethoven à l'occasion d'un des Concerts du dimanche matin avenue Montaigne.

Le directeur musical honoraire de l'Orchestre Philharmonique de Radio France surprend dans son interprétation légère et peu recueillie de la Septième Symphonie d'Anton Bruckner.

Accompagné de l'Insula Orchestra, l'ensemble fondé et toujours dirigé par Laurence Equilbey a proposé un programme réjouissant qui a mis en avant les différentes facettes de l'œuvre de Mendelssohn.

Dans un programme Chopin-Debussy-Mozart-Szymanowski agencé curieusement, le musicien polonais échoue à convaincre malgré des qualités pianistiques indubitables.

Le rare opéra de Grétry est servi par une mise en scène sobre, une distribution qui convainc à défaut d'emporter l'auditoire, et une direction musicale très au point.

Le violoniste américain, le chef italien et l'orchestre français ont brillé dans un programme original et bien conçu, devant un public comblé.

La mise en scène forte de Krzysztof Warlikowski, l'excellence de la distribution et de la direction musicale font de cette nouvelle production un des temps forts de la saison de la Grande Boutique.

En ouverture du Klarafestival, la cheffe opte pour une approche assez mesurée et une sobriété qui évitent le piège du sentimentalisme mais privent Messiaen et Mahler d'une part de leur puissance expressive.

Dans sa tentative de relier les œuvres de Stravinsky et Poulenc, le metteur en scène produit un spectacle déséquilibré, peu convaincant dans Le Rossignol avant de livrer d'irrésistibles Mamelles de Tirésias.

Avec son ensemble Europa Galante, le violoniste et chef d'orchestre italien impressionne par la justesse de ses choix, tandis que Sara Mingardo incarne une admirable Pénélope.

Pour leurs débuts avenue Montaigne, les deux frères se montrent particulièrement bien accordés et d'une élégance à toute épreuve, quitte à manquer parfois de variété dans les personnalités et les caractères.

L'orchestre et la cheffe se distinguent dans une version de concert où la distribution n'a pas été à la hauteur de l'événement.

Quinze ans après le succès de la mise en scène de Nicolas Joël, Tristan et Isolde revient au Théâtre du Capitole avec un plateau renouvelé mais non moins déjà connaisseur de Wagner...

Kazushi Ono embarque le Brussels Philharmonic, le Chœur de la Radio Flamande, le chœur Octopus et quatre vaillants solistes pour un intense Stabat Mater de Dvořák.