Pratiquant le piano (puis l’alto) dès l’enfance, Patrice Lieberman - après un passage par le Conservatoire d’Anvers - combine sa passion pour la musique, les langues et la littérature en étudiant la musicologie et la philologie slave à l’Université Libre de Bruxelles, avant de se perfectionner aux universités de Pennsylvanie et Yale. Après avoir été pendant près de vingt ans critique au défunt hebdomadaire anglophone bruxellois The Bulletin, il collabore depuis 2014 à Crescendo Magazine (crescendo-magazine.be). Il a également régulièrement signé des notes de programme et des traductions pour différentes organisations culturelles, dont le Festival de Flandre et l’Orchestre national de Belgique.
En ouverture du Klarafestival, la cheffe opte pour une approche assez mesurée et une sobriété qui évitent le piège du sentimentalisme mais privent Messiaen et Mahler d'une part de leur puissance expressive.
La célèbre phalange a proposé une interprétation magistrale du chef-d'œuvre de Rachmaninov, donnant dans la transparence et la précision plus que dans le sombre mystère.
Si la mise en scène sombre et dépouillée de Laurent Pelly montre ses limites, Stéphane Degout se distingue pour ses débuts dans le rôle-titre, formidablement suivi par le reste de la distribution.
Le jeune violoniste suédois a proposé une interprétation purement extraordinaire du Concerto de Mendelssohn, avant une convaincante Quatrième Symphonie de Brahms.
Dans un chatoyant programme post-romantique allant de Strauss à López Bellido, la complicité entre la soliste, le chef et l'orchestre ont ébloui le public bruxellois.
Le dernier opéra du compositeur liégeois est une perle qui associe irrévérence et subtilité, bien défendue par la mise en scène de Richard Brunel et l'ensemble des interprètes.
Le violoncelliste français propose une interprétation admirable du concerto de Haydn au côté d'une formation praguoise très bien menée par Semyon Bychkov.
En ouverture de saison, la production mise en scène par David Marton et dirigée par Nathalie Stutzmann est un succès, porté par une belle distribution.
Sous le titre berliozien Des milliers de sublimités, le festival de La Côte-Saint-André proposait cette semaine une programmation riche et passionnante, à la fois ambitieuse et abordable.
La reprise de la production d'Olivier Py s'avère un spectacle magistral servi par une distribution de premier ordre, malgré les répétitions perturbées par un virus...
Après Lohengrin et Tristan, Alain Altinoglu poursuit sa belle série wagnérienne avec une formidable version de concert de Parsifal à Bozar. Shenyang est la révélation de la soirée dans le rôle de Klingsor.
Dans la belle Salle bleue du Singel à Anvers, Alexis Kossenko exhume la version originale du rare Zoroastre de Rameau avec une distribution de grande qualité.
Dans le rôle-titre, le chanteur mongol Amartuvshin Enkhbat est le premier triomphateur de la soirée, bien secondé par l'orchestre. Malheureusement, la mise en scène sage et illustrative déçoit.
Invité pour la première fois à diriger le Belgian National Orchestra, le chef-compositeur montre son double talent en compagnie d'un excellent Kirill Gerstein.
Lise de la Salle, le Belgian National Orchestra et Stanislav Kochanovsky ont offert de très belles interprétations d'un grand concerto du répertoire encadré de deux œuvres rares.
De retour à l'Opéra Royal de Wallonie pour la première fois depuis 1994, le chef-d'œuvre de Tchaïkovski repose sur une mise en scène sage, que compense une interprétation musicale engagée.
À l'Opéra de Flandre, l'ouvrage rare de Kurt Weill bénéficie de la mise en scène extraordinairement inventive d'Ersan Mondtag et d'une excellente distribution.