Italienne, géomètre de formation, Irma s’est soudainement prise de passion pour l’opéra il y a bientôt 35 ans... en même temps que son mari François, la flamme étant allumée alors par un certain Luciano Pavarotti ! Installée depuis 15 ans dans le Sud de la France, elle fréquente très assidument les théâtres et festivals de cette région, et se déplace aussi en France, Europe, Amérique. Ses goûts musicaux sont assez larges, avec tout de même deux chouchous : Rossini et Meyerbeer.
Le metteur en scène espagnol transpose la tragédie lyrique de Gluck dans une guerre atemporelle, tandis que Vannina Santoni s'empare du rôle-titre avec éclat.
Magnifiquement interprétée par Les Talens Lyriques et le Chœur de chambre de Namur, l'œuvre de Bach a éclipsé le Stabat Mater de Pergolesi, donné par un B'Rock Orchestra et un René Jacobs en petite forme.
L'Orchestre de Chambre de Genève et l'Ensemble Vocal de Lausanne ont donné un diptyque inégal sous la direction de Daniel Reuss, la messe mozartienne paraissant plus adaptée au lieu que celle de Rossini.
Le rare opéra de Grétry est servi par une mise en scène sobre, une distribution qui convainc à défaut d'emporter l'auditoire, et une direction musicale très au point.
Annalisa Stroppa, Pene Pati et Florian Sempey se distinguent dans cette nouvelle production de l'opéra de Donizetti, mise en scène par Valentina Carrasco et dirigée par l'excellent Paolo Olmi.
Malgré l'absence du très attendu Jonas Kaufmann dans le rôle-titre, la production monégasque bénéficie d'une distribution de qualité, d'une direction musicale remarquable et d'une mise en scène efficace.
Remplaçant Amadi Lagha dans le rôle de Don José, Jean-François Borras fait forte impression tandis qu'Héloïse Mas interprète une Carmen prudente mais au timbre très séduisant.
Cette production signée Daniel Jeanneteau voit enfin le jour, deux ans après sa date de création initiale, reportée en raison de la crise sanitaire. Une réussite sur tous les plans.
Si les oreilles ressortent absolument comblées de la production de l'Opéra Royal de Wallonie-Liège, la performance des danseurs, aussi appréciable soit-elle, paraît déconnectée de l'œuvre de Bellini.
La mise en scène riche en hémoglobine de Michael Thalheimer est en partie compensée par une distribution globalement convaincante, Tareq Nazmi en tête dans le rôle-marathon de Gurnemanz.
Après sa présentation au Festival d'Aix-en-Provence l'été dernier, la mise en scène de Tobias Kratzer fait ses débuts sur la scène lyonnaise, avec la même réussite.
La mise en scène d'Anna Bernreitner place l'opéra mozartien dans un univers de bande dessinée et de dessin animé qui rend l'ouvrage passionnant pour les novices comme pour les inconditionnels de La Flûte.
La direction enthousiasmante de Wayne Marshall et les qualités de la distribution ne suffisent pas à compenser une mise en scène creuse, qui ne fait pas honneur à la fantaisie de l'œuvre de Bernstein.
Bien secondé par la formation menée par Julien Chauvin, le contre-ténor a donné un florilège d'œuvres rares, du Demofoon de Johann Adolf Hasse à l'Artaserse de Niccolò Jommelli.
Le metteur en scène franco-allemand transpose l'ouvrage wagnérien dans un univers à la croisée de Mad Max et Star Wars. Johanni van Oostrum se distingue dans le rôle d'Elisabeth.
Si le dispositif semi-scénique d'Annabel Arden convainc à moitié, la direction musicale et la distribution (avec Sunyoung Seo dans le rôle-titre) valent le détour.
La soprano fait merveille dans ce rôle-phare du répertoire lyrique, et donne un second souffle à la production créée en 2013 par Jean-Louis Grinda à l'Opéra de Monte-Carlo.
Entre théâtre, parties symphoniques et chantées, la pièce de Henrik Ibsen et la musique d'Edvard Grieg proposent un mélange de réalité et de rêve produit par une imagination débordante dans la mise en scène d'Angélique Clairand.