Incapable de départager musique et littérature dans sa vie, Beate a décidé de se consacrer passionnément aux deux. La maîtresse de conférences en littérature française (Moyen Âge) et soprano allemande parcourt le monde pour ses recherches comme pour chanter, avec son trio de musique de chambre, en soliste ou en choeur. Ses années d'expériences instrumentales (piano, flûte, guitare) n'ont que très modérément entravé son amour inconditionnel de la voix et du répertoire choral en particulier.
Les six cantates de l’Oratorio de Noël de Bach ont été données en deux veillées successives riches en surprises, depuis les tempos vifs du maestro jusqu'à l'identité même des solistes...
Dans le Deuxième Concerto de Prokofiev, le violoniste brille de mille feux. Sous la baguette de son directeur musical, l'Orchestre national de Lyon livre une belle Symphonie « Eroica ».
Le remarquable ensemble vocal et instrumental dirigé par Lionel Meunier a charmé le public, éclairant avec autant de justesse que d’enthousiasme les nombreuses facettes du semi-opéra de Henry Purcell.
Un StabatMater de Pergolèse incandescent, d’une intensité pénétrante, redevable à des instrumentistes et une direction inspirés, et à deux solistes au profil vocal parfaitement complémentaire.
« Soirée française » à la salle Poirel : brillants aperçus de Berlioz, Saint-Saëns, Connesson et Roussel par l’Orchestre de l’Opéra national de Lorraine et un pianiste remarqué.
Christophe Rousset et Les Talens Lyriques exhument La divisione del mondo, opéra de Legrenzi donné pour la première fois en France 350 ans après sa création. Une découverte qui offre des moments exquis, portés par la mise en scène de Jetske Mijnssen.
La salle Poirel se délecte du Concerto pour clarinette de Mozart interprété par Raphaël Sévère. Des œuvres symphoniques de Smetana et Borodine bénéficient de la direction fougueuse d’Alpesh Chauhan.
En partenariat avec l’Auditorium de Lyon, l’Opéra Nouvel a réussi un coup de maître grâce à son jeune et talentueux chef Daniele Rustioni : un Nabucco en version de concert qui fait plus fort que beaucoup de mises en scène.
La nouvelle mise en scène de Stefan Herheim se joue de tout pathos et convoque une esthétique hilarante, située entre la parodie de Disney et l’humour acerbe des Monty Python.