D'abord diplômé d'économie à la Sorbonne, Erwan étudie ensuite l'histoire de l'art et la musicologie à l'École Pratique des Hautes Études et travaille actuellement sur la réception critique de la Symphonie funèbre et triomphale de Berlioz. En plus de pratiquer le piano depuis le plus jeune âge, son amour de la musique classique se développe et s'étend désormais à de nombreux répertoires, lyriques comme symphoniques. Erwan envisage son goût pour la transmission au travers de ses critiques musicales avec l'ambition de réunir musique et littérature sous une seule et même bannière.
Le jeu souple et virevoltant de la violoniste américaine a fait merveille dans Brahms, avant que le Philhar' ne livre une Cinquième Symphonie de Chostakovitch généreuse sous la direction de Mikko Franck.
Le Concerto pour piano n° 3 de Magnus Lindberg a vu briller Yuja Wang, et l'Orchestre de Paris s'est illustré dans Tchaïkovski, mais tout n'a pas été absolument convaincant pour autant.
Pour une fois directement sous le feu des projecteurs, les musiciens de la Grande Boutique et leur directeur musical ont globalement brillé dans un programme varié allant de Haydn à Messiaen.
Dans un programme 100% Schubert, l'Orchestre de Paris s'est montré sous son meilleur jour. Sur le podium, Herbert Blomstedt a allié geste humble et direction enlevée, produisant un concert exceptionnel.
La soprano allemande a brillé de mille feux dans la scène finale de Capriccio, formidablement accompagnée par un Orchestre National de France en grande forme sous la direction de Cristian Măcelaru.
La soprano lituanienne a impressionné dans des extraits d'Elektra et Salomé, au côté d'un Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé au pied levé par Fabien Gabel.
Le directeur musical honoraire de l'Orchestre Philharmonique de Radio France surprend dans son interprétation légère et peu recueillie de la Septième Symphonie d'Anton Bruckner.
La mise en scène forte de Krzysztof Warlikowski, l'excellence de la distribution et de la direction musicale font de cette nouvelle production un des temps forts de la saison de la Grande Boutique.
Retour sur le week-end de clôture du Festival Présences 2023, qui présentait de très belles créations d'Unsuk Chin mais aussi une œuvre monumentale de Yann Robin...
Remplaçant Martha Argerich, le pianiste islandais a interprété idéalement le Concerto en sol de Ravel, au milieu d'une soirée où l'orchestre romain et son chef n'ont pas brillé.
Malgré la révélation Judit Kutasi dans le rôle d'Azucena, la reprise de la (décevante) mise en scène d'Àlex Ollé à Bastille ne fait pas du Trouvère une production marquante.
Si la direction de Gustavo Dudamel et la mise en scène de Peter Sellars rendent justice au chef-d'œuvre wagnérien, la distribution inégale suffit à ternir le tableau.
En un week-end, l'orchestre londonien et son directeur musical ont parcouru un vaste et passionnant répertoire, aux allures de rétrospective de quarante ans de carrière du chef anglais.
Pour la Neuvième Symphonie de Beethoven que le Philhar' donne désormais traditionnellement en ouverture d'année civile, Philippe Herreweghe a dirigé une interprétation directe voire empressée.
Hors de tout système, la direction de Myung-Whun Chung donne toutes ses dimensions à l'œuvre mahlérienne interprétée par un excellent Orchestre Philharmonique de Radio France.
Pleine d'effets, de pétarades de trombones, de sifflements acérés de la petite harmonie, de contrebasses sauvages, la Deuxième Symphonie de Mahler proposée à la Philharmonie a cependant manqué de cohésion.
Dans le rôle de Sextus, Cecilia Bartoli force l'admiration dans cette version de concert de l'ouvrage, donnée en compagnie de ses Musiciens du Prince-Monaco.
Sous la direction de Stanislav Kochanovsky, l'Orchestre de Paris laisse une impression mitigée, la grande beauté des bois ne masquant pas des déséquilibres dans Beethoven et une forme de retenue dans Brahms.
La mise en scène du siècle dernier est toujours d'une mordante actualité, portée par une distribution charismatique. La première Carmen parisienne de Gaëlle Arquez, en particulier, est une superbe réussite.