Titulaire d'une Licence de Musique et Musicologie en 2019 à Toulouse, Valentin Gautron Lavarone a commencé la musique avec le saxophone et suivi une formation de musicien d'orchestre. Il entre ensuite au Conservatoire de Toulouse en classe de chant lyrique et poursuit actuellement ses études au Conservatoire Royal de Bruxelles. Musicien éclectique et toujours curieux, Valentin se passionne pour la musique classique et ses interprètes. Très sensible à la musique ancienne, il porte également beaucoup d'affection à la culture romantique et post-romantique germanique, en particulier l'interprétation du lied.
Mirga Gražinytė-Tyla et les musiciens du City of Birmingham Symphony Orchestra ont manqué de trébucher dans Schumann mais ont porté Elgar au sommet avec Vilde Frang.
Kazushi Ono embarque le Brussels Philharmonic, le Chœur de la Radio Flamande, le chœur Octopus et quatre vaillants solistes pour un intense Stabat Mater de Dvořák.
Les Épopées, sous la baguette de Stéphane Fuget, offrent à Marie-Nicole Lemieux une première incursion dans le monde du baroque français avec une certaine réussite.
Dans cette nouvelle production quasi monochrome signée Damiano Michieletto, La Monnaie dévoile un Rosenkavalier magnifiquement mélancolique, porté par la direction d'Alain Altinoglu.
Les Musiciens du Louvre et Marc Minkowski enflamment Bozar dans un programme d'airs, d'ouvertures et de danses tirés des opéras de Jean-Philippe Rameau, une musique qui leur est ô combien familière.
La légende brahmsienne de Die schöne Magelone se déploie de manière inégale mais néanmoins élégante grâce au chant de Stéphane Degout et Marielou Jacquard et à la prose de Roger Germser.
Avec l'Orchestre philharmonique de Rotterdam, Termo Peltokoski s'attaque à Wagner et Sibelius pour un résultat mitigé, trouvant davantage de cohérence dans Rachmaninov aux côtés de Yuja Wang.
La nouvelle production de Mignon à l'Opéra Royal de Wallonie-Liège fait surtout la part belle à Philine, dont Jodie Devos fait une prise de rôle remarquée.
Hugh Wolff et le Belgian National Orchestra naviguent brillamment dans Mozart, Berlioz et Mendelssohn mais se révèlent vraiment avec les Rückert Lieder de Mahler aux côtés de Véronique Gens.
Au Klarafestival, les univers de Mendelssohn et de Berlioz s'entremêlent avec bonheur grâce à Reinoud Van Mechelen et au Brussels Philharmonic sous la baguette de Thierry Fischer.
Aux côtés d'un Boris Giltburg explosif, Cristian Măcelaru et l'ONF se complaisent dans un perfection sonore absolue qui confine parfois à une certaine platitude.
Des tourments d'Adam aux chemins de la rédemption, l'Estonian Philharmonic Chamber Choir et le Symfonieorkest Vlaanderen ont donné un programme parfois trop lisse mais toujours d'une grande beauté.
Après un concerto très poétique aux côtés de David Kadouch, Stéphane Denève et son Brussels Philharmonic déploient des moyens titanesques (avec notamment une belle octobasse) dans la Symphonie fantastique.
Sur fond d'affaires et de chaos médiatique, l'Opéra Royal de Wallonie-Bruxelles nous propose sa Lucia di Lammermoor dans une mise en scène historique portée par un excellent casting vocal.
Marlis Petersen et Stephan Matthias Lademann ont offert au public de Bozar une passionnante expérience imaginaire et poétique, à travers un répertoire fin de siècle très émouvant.
Quelle alchimie pour une première rencontre ! Après un concerto de Liszt interprété par un Jean-Yves Thibaudet au sommet, la Shéhérazade de Lionel Bringuier et du BNO fut une merveille.