En direct, Vidéo: Rechercher des critiques de musique classique, opéra et ballet | Jean-Sébastien Bou

Le metteur en scène espagnol transpose la tragédie lyrique de Gluck dans une guerre atemporelle, tandis que Vannina Santoni s'empare du rôle-titre avec éclat.

Dans sa tentative de relier les œuvres de Stravinsky et Poulenc, le metteur en scène produit un spectacle déséquilibré, peu convaincant dans Le Rossignol avant de livrer d'irrésistibles Mamelles de Tirésias.

Le dernier opéra du compositeur liégeois est une perle qui associe irrévérence et subtilité, bien défendue par la mise en scène de Richard Brunel et l'ensemble des interprètes.

En création mondiale au Festival d'Aix-en-Provence, Il viaggio, Dante du compositeur français échoue à transmettre la dimension poétique de l'œuvre originelle et bascule dans des ressorts psychologiques dignes d'une série TV.

Une direction musicale et une mise en scène bien ternes privent l'Eugène Onéguine proposé par le Théâtre des Champs-Elysées du lyrisme passionné pourtant si caractéristique du chef-d'œuvre de Tchaïkovski.

Donné en création mondiale au Palais Garnier, l'opéra de Marc-André Dalbavie d'après la pièce de Paul Claudel est une expérience spectaculaire hors du commun, portée par une excellente distribution.

Au côté de quatre solistes de talent, l'Orchestre de Picardie et le Chœur de Chambre de Rouen proposaient à la Philharmonie une version de concert des Pêcheurs de perles.

En ce morne décembre, l’Opéra Comique offre avec Fortunio un somptueux festin musical et théâtral servi par des interprètes au sommet.

Au Festival Radio France Occitanie Montpellier, l'opéra Fervaal de Vincent d'Indy sort de l'oubli, porté par un grand Michael Spyres dans le rôle-titre.

Reprise mitigée de l'opéra de Richard Strauss au Théâtre des Champs-Elysées : Olga Pudova, Camilla Nylund et Kate Lindsey tiennent le haut du pavé ; Katie Mitchell échoue à divertir.

Dans une version inédite de l'opéra de Gounod, plateau vocal de haut vol et orchestre peu inspiré ont peiné à s'accorder.

Le Comte Ory vient clore en apothéose la saison 2017 de l’Opéra Comique, avec à la manœuvre le tandem Louis Langrée et Denis Podalydès.

Retour sur le dernier volet de la triologie Da Ponte à Versailles sous la baguette de Marc Minkowski.

Il est tentant de plaquer sur l’essence poétique du livret de Maeterlinck, à la fois illogique et cohérent, des relectures, des idées de mise en scène ou des projections plus ou moins pertinentes – en bref : de rationnaliser un propos laissé volontairement à l’imagination. 

Pas de changement de décor depuis Les Noces de Figaro l’an dernier : l’action de Don Giovanni se déroule ici encore entre un élégant théâtre portatif  de rideaux et de fausses coulisses, écrin idéal pour les lieux de représentation – Drottningholm puis Versailles.

Imprégné de la poésie du spectacle, on ne quitte pas le théâtre sans avoir envie d’en fredonner ou siffloter les mélodies.

Une prise de rôle attendue et convaincante dans une production offrant un bel équilibre vocal. 

Il sera bien malaisé pour le spectateur de trouver dans ce morne tableau la ferveur conjuguée d’Eros et de Thanatos, ou encore, comme souhaité, le désespoir des années SIDA. Ni gaie, ni triste : la chair, ici, indiffère. 

Une tragédie magnifiquement interprétée qui oppose amour et devoir dans un dilemme typiquement cornélien.

Malgré la lourdeur de certains plats, ce dîner est tout à fait réjouissant et l’on en sort l’estomac et le cœur légers.

Le Roi Carotte mijoté par Laurent Pelly aux fourneaux de l’Opéra de Lyon.

Le Festival de Radio France Montpellier Languedoc Roussillon présente une pépite méconnue des compositeurs Édouard Lalo et Arthur Coquard : La Jacquerie. Une prise de risque payante. 

Pour la première édition du Festival Mezzo, Karine Deshayes et Jean-Baptiste Bou ont donné à entendre, salle Gaveau, un programme varié mêlant mélodies, lieder et airs d'opéra plus ou moins connus.

Foisonnement, questionnement et radicalisation d’une œuvre éternelle.

Excellent performances and stage direction make a good case for an opera that's on the slow side dramatically.

An oriental sweetmeat from the pen of Henri Rabaud, based on a tale from The Arabian Nights, is revived triumphantly in Paris. 

Bei dieser Passions-Alternative überzeugten die Ensembles, allerdings fehlte solistische Balance, um aus teils unbekannterem Kleinen nachhaltig etwas ganz Großes zu machen.

A delightful performance of Rameau's opera opens the Müpa's Early Music Festival.

The third opera of the Mozart-Da Ponte trilogy opens the opera festival in Drottningholm, the "Swedish Versailles", with a good cast beautifully conducted by Marc Minkowski.

Despite being a little rough and ready at times, the Rodolfus Choir and superb Philharmonia captured a moving sense of stillness in these two popular works

Eine rundum gelungene konzertante Aufführung von Salieris Oper lässt auf eine Fortsetzung des Salieri-Paris-Zyklus hoffen.

The Philharmonia's City of Light season goes from strength to strength with an outstanding performance of Ravel's L'enfant et les sortilèges and Dutilleux's Correspondances.

Claude Debussy’s only opera, Pelléas et Mélisande, calls for a spring in a forest, scenes in a palace, a well in a park and a scene in the palace vaults. Ever since its premiere in 1902, it has been a difficult work to stage, and indeed to appreciate. Its complex symbolism, impressionistic music and lack of any memorable melodies were not a good recipe for a runaway hit.