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Quinze ans après le décès de Maurice Béjart, l’Opéra de Paris remet à l’honneur le chorégraphe dans un triptyque magnifiquement défendu par les danseurs du Ballet.

Pour une fois directement sous le feu des projecteurs, les musiciens de la Grande Boutique et leur directeur musical ont globalement brillé dans un programme varié allant de Haydn à Messiaen.

Le chef-d'œuvre de John Adams fait son entrée à Bastille par la grande porte, avec une mise en scène inspirée de Valentina Carrasco, une distribution exemplaire et une excellente direction musicale.

La mise en scène forte de Krzysztof Warlikowski, l'excellence de la distribution et de la direction musicale font de cette nouvelle production un des temps forts de la saison de la Grande Boutique.

Deux ans après le décès de Patrick Dupond, l'hommage prit la forme d'une somptueuse soirée de gala, avec le défilé du Ballet et l'interprétation de trois œuvres emblématiques du parcours du danseur.

La reprise de la mise en scène d'Andrei Șerban donne à entendre une distribution plus qu'enthousiasmante, un orchestre et des chœurs excellents ; mais théâtralement parlant, on reste un peu sur sa faim.

Le Ballet de l’Opéra de Paris intègre deux nouvelles pièces du maître à son répertoire : Ballet Impérial et Who Cares?, qui donnent à voir deux facettes emblématiques du chorégraphe.

C'est peut-être l'événement de la saison à l'Opéra de Paris : dans le chef-d'œuvre de Britten, la metteuse en scène britannique fait des débuts remarqués dans la Grande Boutique.

Malgré la révélation Judit Kutasi dans le rôle d'Azucena, la reprise de la (décevante) mise en scène d'Àlex Ollé à Bastille ne fait pas du Trouvère une production marquante.

Si la direction de Gustavo Dudamel et la mise en scène de Peter Sellars rendent justice au chef-d'œuvre wagnérien, la distribution inégale suffit à ternir le tableau.

Beau succès pour cette reprise de La Force du destin à l’Opéra Bastille, notamment grâce à Anna Pirozzi qui, remplaçant Anna Netrebko, interprète une magnifique Leonora.

Pour la reprise de ce ballet romantique emblématique, le danseur étoile se distingue dans le rôle du Prince Siegfried. Le corps de ballet féminin réalise également une performance enthousiasmante.

Une mise en scène aussi amusante que brillante d'intelligence, un plateau vocal au diapason et un orchestre des grands soirs : Les Noces de Figaro présentées au Palais Garnier ont tout pour plaire !

La mise en scène du siècle dernier est toujours d'une mordante actualité, portée par une distribution charismatique. La première Carmen parisienne de Gaëlle Arquez, en particulier, est une superbe réussite.

Drame sulfureux en trois actes s’inscrivant dans la veine des grandes fresques narratives léguées par MacMillan, Mayerling laisse un goût d'inachevé malgré la belle prestation du Ballet de l'Opéra de Paris.

La violence de la mise en scène de Lydia Steier hypnotise mais manque de profondeur ; dans le rôle-titre, Elza van den Heever brille en revanche de mille feux.

La rentrée de l'Opéra national de Paris a eu lieu à la Philharmonie, avec une Neuvième de Mahler jusqu'au-boutiste dirigée par Gustavo Dudamel.

Sous la direction convaincante de Gustavo Dudamel, l'interprétation de Saioa Hernández est remarquable dans le rôle-titre, mais une direction d'acteur erratique et la petite forme de Joseph Calleja tempèrent le succès espéré.

De ce ballet vieux de bientôt deux siècles, les hommes sont soit absents soit médiocres. Les femmes, elles, passent à la postérité, unies dans l'au-delà. L'acte II offre un grand moment de sororité.

Le Ballet de l’Opéra de Paris reprend la chorégraphie shakespearienne de George Balanchine de 1962, pourvue pour l’occasion d’une nouvelle mise en scène et en costumes signée Christian Lacroix.

Le Ballet de l’Opéra de Paris reprend l’un des ballets classiques les plus populaires de son répertoire, La Bayadère, avec un excellent trio d'étoiles Paul Marque – Sae-Eun Park – Valentine Colasante.

Le très grand Wozzeck de Bastille ne se contente pas de faire écho à l'actualité : il brille surtout par une esthétique glaçante et une équipe mémorable.

La metteuse en scène Mariame Clément s'attaque à l'opéra de Massenet avec plus ou moins de bonheur, dans une production qui ne manque pas de ressources musicales.

 L'Orchestre de l'Opéra de Paris, à la sonorité si pure et lumineuse, accompagne Ekaterina Gubanova dans Wagner et nous fait découvrir l'harmonica de verre dans une œuvre de Jörg Widmann.

Manon fait son retour à Bastille dans un spectacle cohérent, avec une distribution réservant quelques belles surprises – mais une direction d'orchestre lorgnant un peu trop vers l'opéra...

Belle reprise de La Khovantchina à l'Opéra Bastille, où triomphent les forces de la maison, mais aussi Anita Rachvelishvili !

Le chef-d'œuvre mozartien est desservi par une lecture scénique qui tombe parfois dans le contresens, mais la distribution et la direction de Gustavo Dudamel en font une belle réussite musicale.

Présentée à Garnier en 2018, la mise en scène fascinante d'Ivo van Hove est parfaitement adaptée à la nef de Bastille. Nicole Car se distingue dans une distribution remarquable.

Véritable succès superbement porté par le duo Valentine Colasante et Paul Marque, la première de Don Quichotte a été un moment de danse très enthousiasmant.

Une distribution un peu terne n'entache nullement le succès de la nouvelle Turandot proposée par l'Opéra de Paris, accueillie au rideau final par une standing ovation.

Le nouveau directeur musical de l'Opéra national de Paris Gustavo Dudamel peine à conférer à cette première série symphonique avec l'orchestre l'élan et la vivacité nécessaires. 

Pierre Lacotte rend un dernier hommage à l’Opéra de Paris en lui offrant un nouveau ballet classique de grande envergure, inspiré du roman de Stendhal Le Rouge et le Noir.

Si la mise en scène de Willy Decker accuse son âge dans une production inégale, l'œuvre de Wagner bénéficie de l'incarnation parfaite de Ricarda Merbeth et de la direction inspirée d'Hannu Lintu.

Permettre au public de redécouvrir une œuvre rare et rassembler toutes les conditions pour que l’entreprise soit un succès : mission accomplie !

A l'Opéra Bastille, Philippe Jordan fait des adieux d'anthologie, dans une Faust-Symphonie fougueuse et un Parsifal céleste – aux côtés de René Pape, Andreas Schager, Peter Mattei et Ève-Maud Hubeaux.

Le public a réservé un accueil très chaleureux à ce gala lyrique, témoignant de la qualité du concert mais aussi de l'appétence des spectateurs pour le récital vocal.

Mémorable concert Tchaikovski à l’Opéra Bastille, qui voit notamment le triomphe d’Asmik Grigorian, chanteuse incandescente au charisme rare.

Pour la première de l’indémodable chef-d’œuvre de Rudolf Noureev, la soirée fut pleine d’émotion à Bastille, marquée par le couronnement de Sae Eun Park dans le rôle de Juliette.

Donné en création mondiale au Palais Garnier, l'opéra de Marc-André Dalbavie d'après la pièce de Paul Claudel est une expérience spectaculaire hors du commun, portée par une excellente distribution.

Menée par le trio Tézier-Kaufmann-Radvanovsky, une exécution musicale superbe confère à l'œuvre de Verdi toute l'émotion incandescente dont la prive singulièrement la mise en scène, signée Lotte de Beer.

À la Philharmonie, Philippe Jordan et son orchestre de l'Opéra sont au sommet : la Symphonie Alpestre (Strauss) et la Nuit transfigurée (Schönberg) se révèlent riches en mystère et en contrastes.

Dans cette nouvelle production mise en scène par Vincent Huguet, la Manon de Pretty Yende convainc, le Des Grieux de Benjamin Bernheim enthousiasme mais la direction musicale de Dan Ettinger engloutit l’ensemble.

Après un mois et demi d'annulations successives, l'Opéra de Paris a rouvert ses portes pour l'œuvre d'Offenbach, dans la célèbre mise en scène de Robert Carsen, toujours aussi ingénieuse.

Après plus de dix ans d’absence, le ballet classique Raymonda est de retour à l’Opéra de Paris dans la chorégraphie de Rudolf Noureev. Un réel moment de féérie et de délectation pour les amateurs de danse.

Dans cette reprise d'une production créée en 2016, Bo Skovhus est magistral dans le rôle-titre. L'œuvre s'avère une nouvelle fois un des moments forts de la programmation de l’Opéra de Paris.

Dans la mise en scène de Warlikowski créée en 2017, Don Carlo est de retour à Bastille, cette fois-ci dans sa version italienne. Une franche réussite malgré l'état grippal de Roberto Alagna.    

 À Bastille, nouvelle reprise de Madame Butterfly dans la mise en scène historique de Robert Wilson. On adore ou on abhorre ; en tout cas, le plateau et l'orchestre font l'unanimité.

C’est un accueil triomphal que reçoit cette nouvelle production parisienne de La Traviata, placée sous le double signe de la jeunesse et des réseaux sociaux.

I Puritani ouvrent la saison de l'Opéra Bastille. Si la mise en scène de Laurent Pelly déçoit, les chanteurs se distinguent, Elsa Dreisig et Javier Camarena en tête.

Figure emblématique de la chorégraphie contemporaine suédoise, Mats Ek est de retour à l’Opéra de Paris, quatre ans après l’annonce de son retrait de la scène artistique. Avec son ballet Carmen et deux nouvelles créations.