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Quinze ans après le décès de Maurice Béjart, l’Opéra de Paris remet à l’honneur le chorégraphe dans un triptyque magnifiquement défendu par les danseurs du Ballet.

En ouverture du Klarafestival, la cheffe opte pour une approche assez mesurée et une sobriété qui évitent le piège du sentimentalisme mais privent Messiaen et Mahler d'une part de leur puissance expressive.

À la Philharmonie, la phalange bavaroise et sa sonorité typiquement germanique « à l'ancienne » ont proposé une très belle Sixième Symphonie de Mahler, avec à la baguette un Lorenzo Viotti survolté.

Deux ans après le décès de Patrick Dupond, l'hommage prit la forme d'une somptueuse soirée de gala, avec le défilé du Ballet et l'interprétation de trois œuvres emblématiques du parcours du danseur.

À la Philharmonie de Paris, la phalange alsacienne et son directeur musical ont donné une extraordinaire interprétation de la Troisième Symphonie de Gustav Mahler.

Hors de tout système, la direction de Myung-Whun Chung donne toutes ses dimensions à l'œuvre mahlérienne interprétée par un excellent Orchestre Philharmonique de Radio France.

Pleine d'effets, de pétarades de trombones, de sifflements acérés de la petite harmonie, de contrebasses sauvages, la Deuxième Symphonie de Mahler proposée à la Philharmonie a cependant manqué de cohésion.

Le metteur en scène propose une vision dépouillée et ô combien poétique de l'œuvre de Mahler, interprétée dans la fosse par le Klangforum Wien dans la transcription de Reinbert de Leeuw.

La formation dirigée par François-Xavier Roth associait Schönberg et Berg à la Première Symphonie de Mahler, dans un programme livré avec plus de précision que de souffle.

À la tête d'un orchestre en grande forme, le chef finlandais dirige la Deuxième Symphonie de Mahler comme un grand architecte, son souci du détail ne compromettant jamais la cohérence de l’ensemble.

La phalange tchèque, qui avait créé l'œuvre en 1908 avec le compositeur à la baguette, propose une interprétation mitigée de cette partition gigantesque.

Joyce DiDonato tient littéralement le Théâtre des Champs-Élysées sous son charme au cours d'un spectacle dédié à la Nature, parvenant à rendre cohérent un programme à la disparité assumée.

Entourée de Daniel Harding, Ian Bostridge, Christian Tetzlaff, Alban Gerhardt et Paul Lewis, la phalange parisienne a livré un concert exceptionnel, fidèle à la façon qu'avait Lars Vogt de faire la musique.

La rentrée de l'Opéra national de Paris a eu lieu à la Philharmonie, avec une Neuvième de Mahler jusqu'au-boutiste dirigée par Gustavo Dudamel.

Après son Requiem de 2019 au Festival d'Aix, Romeo Castellucci surprend cette fois-ci par son épure et l’humilité du geste dans une Deuxième Symphonie de Mahler remarquablement dirigée par Esa-Pekka Salonen.

Des solistes aux seconds rôles, tout l'Orchestre des Champs-Élysées a participé à la fête du Chant de la Terre. Au côté d'un formidable Andrew Staples, Michèle Losier a efficacement remplacé Magdalena Kožená.

Klaus Mäkelä se présente sur le podium de la Philharmonie avec son autre orchestre, le philharmonique d'Oslo, dans une intense Symphonie nº 3 de Mahler. 

Raphaël Pichon et son chœur voyagent dans 800 ans d'histoire de la musique avec une aisance et une justesse admirables.

Hugh Wolff et le Belgian National Orchestra naviguent brillamment dans Mozart, Berlioz et Mendelssohn mais se révèlent vraiment avec les Rückert Lieder de Mahler aux côtés de Véronique Gens.

Dans un programme passionnant, la création de Thomas Larcher était habilement couplée à l'Adagio de la Symphonie n° 10 de Mahler, qui répondait particulièrement bien à la Musique maçonnique de Mozart.

Les couleurs du drapeau ukrainien ont habillé les murs de la célèbre Philharmonie de Berlin en ce 25 février. Les artistes ont dédié la Deuxième Symphonie de Mahler aux victimes de la guerre. 

À la Seine Musicale, le DSO Berlin célèbre avec Robin Ticciati et Leif Ove Andsnes son 75e anniversaire, dans un Concerto de Schumann limpide et une éblouissante Première Symphonie de Mahler.

Alexandra Conunova remplace au pied levé Janine Jansen dans un Bartók énergique mais imparfait. Avec Jukka-Pekka Saraste, l'Orchestre de Paris brille davantage dans une Cinquième de Mahler galvanisée.

En visite à la Philharmonie de Paris, l'orchestre bavarois et son directeur musical ont livré une interprétation légendaire de la Neuvième Symphonie de Mahler.

L'Orchestre Philharmonique du Luxembourg donne à entendre une très inspirée Symphonie nº 3 de Mahler, sous le contrôle attentif de son directeur musical.      

L'excellent Orchestre symphonique de la Radio suédoise livre avec Daniel Harding un programme Mahler très bien mené, aux côtés de Christian Gerhaher et Johanna Wallroth.

Marlis Petersen et Stephan Matthias Lademann ont offert au public de Bozar une passionnante expérience imaginaire et poétique, à travers un répertoire fin de siècle très émouvant.

Le festival aixois imaginé par Renaud Capuçon et dédié à la création contemporaine connaît sa deuxième édition. Retour sur le concert d'ouverture qui présentait deux œuvres en première mondiale.

Après Quatre derniers lieder de Strauss bien trop terre à terre, Gergely Madaras et l'Orchestre de Liège ne sauvent la Quatrième symphonie de Mahler que dans ses dernières minutes, avec l'arrivée de Chen Reiss.

À la Philharmonie, Les Siècles chauffés à blanc font briller les couleurs fabuleuses de Mozart et de Mahler, éclairées par la voix céleste de Sabine Devieilhe.

Une belle découverte avec Spira d'Unsuk Chin, Lise Davidsen impériale et une Première de Mahler d'un genre nouveau : avec Klaus Mäkelä, la rentrée musicale est de bon augure !

À la Philharmonie, le récital d'Alexandre Tharaud est synonyme de retour à la vie, marquant les retrouvailles entre l'institution et ses spectateurs après six mois de streaming.

Avec 27’52’’ et la création mondiale de The Big Crying, le Nederlands Dans Theater 2 propose un spectacle visuel, sonore et bien vivant autour de la mort.

En une captation en deux parties, l'Orchestre national de Lyon propose une belle exploration mahlérienne sous la baguette de son directeur musical, Nikolaj Szeps-Znaider, avec la soprano Christiane Karg.

L'Orchestre de Paris et la lauréate de La Maestra Rebecca Tong donnaient le premier concert sans public du reconfinement dans la grande salle Pierre Boulez. Une expérience forte et singulière.

Rentrée en demi-teinte pour l'Orchestre de l'Opéra de Lyon qui ouvre sa saison par une série de concerts symphoniques, avec ce soir un Stéphane Degout particulièrement inspiré en dépit d'un chef moins convaincant. 

Concert entièrement dédié à Mahler à la Philharmonie avec l'Orchestre de Paris et le Finlandais Jukka-Pekka Saraste, pour une Symphonie n° 6 très impressionnante mais un peu plate par moments.

Gergiev sculpte la sonorité des Münchner Philharmoniker dans une Cinquième de Mahler lumineuse. Diana Damrau recrée avec les Quatre derniers lieder de Strauss une atmosphère subtilement intimiste.

L'Orchestre de l'Opéra de Lyon et son directeur musical Daniele Rustioni sortent de la fosse pour un concert symphonique où l'interprétation des symphonies de Mahler et Mendelssohn ne convainc qu'à moitié. 

Au Nouveau Siècle, Alexandre Bloch et l'Orchestre National de Lille viennent clôturer avec émotion le cycle Mahler entamé un an plus tôt. 

L'Orchestre philharmonique de Strasbourg a donné son premier concert de l'année 2020 : magistralement interprété par Charlotte Juillard, le Concerto pour violon de Ligeti a précédé une admirable Symphonie n° 4 de Mahler.

Bouleversante Symphonie n° 3 de Mahler à la Philharmonie de Paris, avec le chef Esa-Pekka Salonen et l'Orchestre de Paris. 

La démesure de Hugh Wolff bouscule et émeut dans la Symphonie n° 2 de Mahler, portée par un orchestre et un grand chœur en état de grâce. 

Le cycle Mahler continue au Nouveau Siècle avec Alexandre Bloch et l’Orchestre National de Lille, dans une interprétation décapante de l’étrange Symphonie n° 7.

Stéphane Denève ouvre sa cinquième saison en tant que directeur musical du Brussels Philharmonic avec une exceptionnelle Symphonie n° 5 de Mahler.

Sous la direction de Mathieu Romano, l'Ensemble Aedes et Les Siècles ont proposé une version originale du Requiem allemand de Brahms dans la basilique de Vézelay.

Kent Nagano a livré une Symphonie n° 3 de Mahler découpée au couteau, avec des moments d'une rare beauté, mais d'autres qui nous laissent davantage sur notre faim.

À Verbier, Fabio Luisi dirige l'orchestre du festival dans une Symphonie « Résurrection » incroyable d'engagement, malgré quelques imprécisions formelles.

Le Festival de Saint-Denis a une nouvelle fois dédié une soirée à Mahler, accueillant l'Orchestre National de Lille et Alexandre Bloch ; trois Kindertotenlieder ont précédé une très attendue Symphonie n° 5.