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La production a connu une première à l'arrière-goût d'inachevé, un préavis de grève ayant transformé la nouvelle production de Robert Carsen en version de concert – non sans qualités cependant.

Le pianiste turc a proposé un récital contrasté, passionnant dans Haendel et Haydn, nettement moins convaincant dans l'ultime sonate de Schubert.

Difficile à incarner, l'oratorio de Haendel fait l'objet d'une lecture prudente de la part des Nouveaux Caractères et Sébastien d'Hérin, rehaussée par l'engagement d'un excellent quatuor de solistes.

Dans le cadre des « 13 du 13 » programmés par Rodolphe Bruneau-Boulmier, Paolo Zanzu et Anna Reinhold confirment les lignes de forces d’un style à la fois historiquement informé et intensément original.

Joyce DiDonato tient littéralement le Théâtre des Champs-Élysées sous son charme au cours d'un spectacle dédié à la Nature, parvenant à rendre cohérent un programme à la disparité assumée.

Accompagnée par un Concerto Köln en grande forme, la soprano proposait un habile jeu de miroirs où des héroïnes emblématiques de l'opéra baroque italien apparaissaient sous des jours différents selon les compositeurs.

Clôturant l'édition des 20 ans de l'Académie Baroque Internationale du Festival du Périgord Noir, deux concerts ont permis d'apprécier la haute qualité de cette structure pédagogique.

Dans le cadre de la programmation du festival haut-pyrénéen L’Offrande musicale, un concert augmenté d'une projection du vidéaste Antoine Wagner était proposé dans la Halle Marcadieu.

Une bonne moitié du programme concocté par Orliński et Michał Biel consistait à faire découvrir des pages méconnues du répertoire polonais, auquel le duo a consacré un enregistrement cette année.

Le chef argentin donne à l’Orchestre Philharmonique de Radio France toutes les clés du style haendélien, produisant une interprétation remarquable du petit opéra en deux actes.

Le violoniste et chef russe Dmitry Sinkovsky transmet au B'Rock Orchestra une ivresse sonore irrésistible, donnant aux œuvres de Haendel et Vivaldi un caractère hautement spectaculaire.

Avec son Insula Orchestra et son chœur accentus, Laurence Equilbey est à la baguette d'un splendide concert Haendel où se distingue également la soprano Chiara Skerath.

Véritable star de cette soirée « Royal Haendel », Le Consort vole la vedette à Eva Zaïcik dont le somptueux instrument manque d’audace.

Accompagné du Gabetta Consort, le contre-ténor déploie une santé vocale de feu dans un récital consacré principalement à des airs de Vinci et Haendel.

Grand succès pour la reprise de cette production d'Alcina vue par Robert Carsen. Si le spectacle est désormais devenu un classique, la distribution réunie par l’Opéra de Paris réserve de très belles surprises.

Un instant rare en forme de récital, où Sabine Devieilhe étincelle dans Bach et Haendel, accompagnée par un Ensemble Pygmalion plein de fougue et de talent.

À la Philharmonie, Julia Lezhneva triomphe dans ce bijou de la jeunesse de Haendel... jusqu'à faire de l'ombre à ses partenaires ?

L'opéra était présenté dans une version de concert passionnante, avec un très grand Il Pomo d'Oro et une distribution excellente en tout point.

Sur le miroir d'eau, au cœur des jardins de William Christie, Les Arts Florissants et les lauréats du Jardin des Voix ont donné une Partenope d'anthologie.

Au Festival Radio France Occitanie Montpellier, le contre-ténor livre avec Il pomo d'oro un programme « Alleluja » plus convaincant dans ses pages lentes que dans ses traits virtuoses.

Donné en version de concert abrégée, l'opéra de Haendel bénéficie d'une distribution vocale très solide, dans laquelle se distingue la mezzo-soprano Diana Haller.

La rencontre entre John Butt et l'Academy of St Martin in the Fields est un rendez-vous manqué, à peine rattrapé par la belle interprétation de pièces d'Errollyn Wallen.

En compagnie de William Christie et ses Arts Florissants, la mezzo Lea Desandre et le contre-ténor Jakub Józef Orliński ont réservé une soirée délectable avec leur programme très original.   

Réunis pour une soirée de gala exceptionnelle, les adhérents de l’association UNISSON ont proposé, d’une seule voix, un concert mettant en avant des œuvres lyriques d’une grande diversité. 

L'Opéra de Toulon a remplacé la production de Semiramide qui aurait dû ouvrir sa saison par un magnifique concert lyrique.

Au Festival de Froville, la soprano belge rend hommage à Haendel et à la Francesina, au fil d'un concert aussi passionnant historiquement qu'émouvant dans l'interprétation.

Lorsque Max Emanuel Cenčić et Renata Pokupić s'égarent, Peter Van Heyghen garde le cap dans une soirée pour le moins inégale.

Les Violons du Roy ont donné un éclatant Messie au Palais Montcalm, offrant une interprétation originale et vivifiante du tube haendelien.

Les Violons du Roy ont permis aux mélomanes de Québec de découvrir la mezzo-soprano britannique Christine Rice, qui a ébloui dans un répertoire allant de Purcell à Britten.

Addio Amore ! À la Peterskirche de Bâle, le duo de chanteurs a délivré un concert poignant, brillant ainsi que le Kammerorchester Basel dans le répertoire baroque italien.

Malgré l’acoustique inadaptée de l'Auditorium de Radio France, le charisme de Leonardo García Alarcón a su transformer le cadre du concert en une cérémonie musicale généreuse, parsemée d'improvisations audacieuses.

Soirée d’exception à l’Auditorium de Lyon qui accueillait l’ensemble Les Arts Florissants et son chef William Christie, pour une œuvre phare du répertoire baroque : Le Messie de Haendel. 

Sous la direction de Valentin Tournet, La Chapelle Harmonique livre un Messie inégal en ouverture de la saison baroque de Radio France. Un événement marqué par le secours inattendu et spectaculaire d'Adèle Charvet.

Un formidable plateau était réuni sur la scène du Théâtre des Champs-Élysées pour une version de concert de l'opéra de Haendel, sous la direction rythmiquement univoque de Christophe Rousset.

Sous la direction peu convaincante de Paul McCreesh, le Gabrieli Consort a livré un programme italien inégal, malgré l'incarnation brûlante de la mezzo-soprano Ann Hallenberg.

Dans l'opéra de Haendel donné en version de concert, la mezzo-soprano règne sur la scène du Théâtre des Champs-Élysées. 

À la Royal Academy of Music, Semele de Händel offre une expérience jubilatoire et rafraîchissante. Mise en scène ingénieuse et jeunes chanteurs talentueux sont au menu de cette production.

Un bilan globalement positif pour un concert sauvé in extremis. Une soirée sans Magdalena Kožená, mais avec un chef, un orchestre et une soliste très impliqués.

Cecilia Bartoli sublime l'un des personnages haendeliens parmi les plus sombres et torturés.

Une interprétation grandiose du plus « brittanique » des opera seria de Händel, grâce à une distribution d'une grande qualité associée à une direction étincelante.

Une soirée haute en couleurs portées par des interprètes de grand talent pour fêter Noël.

Programme puis projet de plus grande envergure conçu par Joyce DiDonato après les attentats de novembre 2015 à Paris, ce récital repris cette saison dans "Les Grandes Voix" aux côtés de l'orchestre Il Pomo d'Oro dirigé par Maxim Emelyanychev résonne de façon significative avec l'actualité et propose de repenser la question de la paix autant que celle de l'expérience du concert.

Ce récital de la soprano italienne Patrizia Ciofi accompagnée par l’orchestre Il Pomo d’Oro dirigé par le chef russe Maxim Emelyanychev fut assurément l’une des plus exquises soirées dédiées à l’art vocal programmées cette saison à Philharmonie de Paris.

Pour leur troisième soir de représentation, les musiciens de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia et Ton Koopman ont offert au public de l’Auditorium Parco della Musica une performance faite de rigueur et de complicité.

Récital intimiste de la soprano hongroise Emőke Baráth, dont l'aisance dans le répertoire baroque continue de s'affirmer, tant dans son expression que dans sa recherche d'ornementations.

Jeudi 12 janvier dernier, le Convention Palace de Bethléem accueillait Amandine Beyer dans un programme consacré à Corelli, après une semaine de résidence où la violoniste française a formé un orchestre de jeunes musiciens particulièrement talentueux. Ce concert a été marqué par l’engagement et les qualités extrêmement prometteuses des interprètes.

Un mois après sa désormais céléèbre Norma, nous retrouvons avec bonheur Cecilia Bartoli au Théâtre des Champs-Élysées pour un récital unique entièrement dédié à Haendel et ses héroïnes. Pour l’accompagner, elle a choisi les Musiciens du Prince, l’ensemble baroque créé à son initiative avec l’Opéra de Monte-Carlo au printemps dernier.

La soprano a sans surprises triomphé dans un récital consacré à Haendel, entourée du Venice Baroque Orchestra.

Cette nouvelle production du plus écossais des opéras de Haendel s’en tire avec les honneurs, malgré un orchestre à la peine.

L’Alcina genevoise de Nicole Cabell est à elle seule une raison suffisante pour courir entendre ce magnifique opéra d’un Haendel servi par un Orchestre de la Suisse Romande qui se révèle plus baroqueux qu’on ne pouvait l’augurer. On passera sur une mise en scène un peu morne et une distribution un brin hétéroclite.