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Le Concerto pour piano n° 3 de Magnus Lindberg a vu briller Yuja Wang, et l'Orchestre de Paris s'est illustré dans Tchaïkovski, mais tout n'a pas été absolument convaincant pour autant.

La soprano allemande a brillé de mille feux dans la scène finale de Capriccio, formidablement accompagnée par un Orchestre National de France en grande forme sous la direction de Cristian Măcelaru.

Le Ballet de l’Opéra de Paris intègre deux nouvelles pièces du maître à son répertoire : Ballet Impérial et Who Cares?, qui donnent à voir deux facettes emblématiques du chorégraphe.

Si la mise en scène sombre et dépouillée de Laurent Pelly montre ses limites, Stéphane Degout se distingue pour ses débuts dans le rôle-titre, formidablement suivi par le reste de la distribution.

Après une première partie peu convaincante dans Prokofiev, la Filarmonica della Scala et Riccardo Chailly ont réservé une extraordinaire interprétation de la symphonie de Tchaïkovski.

Le pianiste transforme en joyau le mal-aimé Concerto n° 2 de Tchaïkovski. L'Orchestre de Paris a rendu en seconde partie un bel hommage à Philippe Aïche, son violon solo décédé à l'automne 2022.

Deux ans après son époustouflant Sonoma, Marcos Morau revient avec La Belle au bois dormant, une interprétation singulière du conte, dansée par le Ballet de l’Opéra de Lyon.

Pour la reprise de ce ballet romantique emblématique, le danseur étoile se distingue dans le rôle du Prince Siegfried. Le corps de ballet féminin réalise également une performance enthousiasmante.

Si le jeune violoniste suédois fait fort belle impression dans le Concerto de Tchaïkovski, Olari Elts déçoit à la tête de la phalange estonienne dans un programme étrangement pensé.

La violoniste néerlandaise délivre une interprétation d'anthologie du Premier Concerto de Prokofiev, idéalement accompagnée par un Orchestre de Paris en grande forme sous la direction de Mikhaïl Pletnev.

Dans le mal-aimé Concerto n° 4 de Rachmaninov au côté de Stephen Hough comme dans la Symphonie « Pathétique », l'Orchestre de l'Opéra de Rouen Normandie et son directeur musical impressionnent.

En ouverture de saison, la production mise en scène par David Marton et dirigée par Nathalie Stutzmann est un succès, porté par une belle distribution.

Dans la basilique de Vézelay, le fameux ensemble letton a proposé un diptyque Bruckner-Tchaïkovski contrasté et concentré sous la direction de Sigvards Kļava.

Avec son jeu orchestral et lyrique, le pianiste russe excelle dans Tchaïkovski et Rachmaninov.

Reprise de l'Onéguine de Barrie Kosky à Berlin : un spectacle toujours aussi bouleversant, avec cette fois-ci Ruzan Mantashyan en Tatiana.

L'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo a invité la pianiste et le chef d'orchestre Charles Dutoit pour un concert Ravel-Tchaïkovski de haut vol.

Mats Ek, Ohad Naharin, Jiří Kylián, Crystal Pite, Sasha Waltz, Emma Portner... Convoquant une palette d'artistes fameux au TCE, Dialogues est un très beau panorama chorégraphique, interprété avec beaucoup de qualité.

Une direction musicale et une mise en scène bien ternes privent l'Eugène Onéguine proposé par le Théâtre des Champs-Elysées du lyrisme passionné pourtant si caractéristique du chef-d'œuvre de Tchaïkovski.

De retour à l'Opéra Royal de Wallonie pour la première fois depuis 1994, le chef-d'œuvre de Tchaïkovski repose sur une mise en scène sage, que compense une interprétation musicale engagée.

Deuxième volet du passage des Berliner Philharmoniker et Kirill Petrenko à la Philharmonie de Paris, avec notamment un grandiose poème symphonique de Josef Suk. 

Un programme bâti sur des compositions bien connues et appréciées, une maitrise technique et expressive.

Le mariage des styles des trois interprètes produit une lecture passionnante du Trio op. 50 de Tchaïkovski.

Après les mésaventures des jours passés, le Festival de Bellerive a pu vivre une soirée dans des conditions parfaites, y compris sur le plan musical, avec un Trio Sitkovetsky et une Beatrice Berrut inspirés.

Mémorable concert Tchaikovski à l’Opéra Bastille, qui voit notamment le triomphe d’Asmik Grigorian, chanteuse incandescente au charisme rare.

Au Festival de Pâques, sept jeunes musiciens d'horizons divers brillent dans deux œuvres russes d'esthétiques diamétralement opposées, le Quintette de Weinberg et Souvenir de Florence de Tchaïkovski.

Dès le premier lied, on retrouve ce timbre de velours sombre et de palissandre, si habile à peindre le clair-obscur de l’âme humaine.

Sous les lumières travaillées de la grande salle Pierre Boulez, Santtu-Matias Rouvali et l'Orchestre Philharmonique de Radio France ont interprété Sibelius, Dessner et Tchaïkovski, en direct sur Philharmonie Live et Arte Concert.

La rentrée sous contraintes du Ballet de l'Opéra de Paris met en avant les chorégraphies difficiles et géniales de Rudolf Noureev, généralement très bien menées par les danseurs de la compagnie.

Dans un programme Tchaïkovski, Debussy et Ravel, le violoniste Gil Shaham donne son premier concert public depuis le début de la crise sanitaire, tandis que Paavo Järvi retrouve l'orchestre dont il a été directeur musical.

Dernière des trois journées du Festival Muse&Piano au Louvre-Lens, avec une passionnante classe de maître et des récitals toujours aussi admirables...

La mise en scène d'Alain Garichot n'a rien perdu de son charme ni de son efficacité. La distribution francophone interprète honorablement l'ouvrage russe, sous la direction délicate de Robert Tuohy.

Soirée d'exception à l'Auditorium de Lyon où Truls Mørk, Thomas Søndergård et l'Orchestre National de Lyon en grande forme transportent la salle à travers un somptueux programme 100% russe.

Programme en forme de patchwork à l'Auditorium de Lyon, où Leonard Slatkin propose au public un programme mêlant Haydn, Stravinsky, Tchaïkovski et Clyne pour la création de Sound and Fury.

En compagnie de Miguel da Silva et Gary Hoffman, le jeune Rolston Quartet a fait mieux que formuler une promesse au public parisien, interprétant notamment une formidable Nuit transfigurée.

En ouverture d'un week-end consacré à Tchaïkovski à la Philharmonie de Paris, l'orchestre tchèque et son directeur musical ont délivré une remarquable interprétation de la symphonie à programme.

Belle découverte que celle du jeune Russe Ivan Bessonov ! Retour sur son récital à la Fondation Vuitton, dans un beau programme construit autour de Bach, Debussy, Rachmaninov, Tchaïkovski et... Bessonov lui-même. 

Vadim Gluzman déçoit dans le Concerto de Tchaïkovski quand Markus Stenz et l'Orchestre National de Lyon sauvent le concert avec les Danses symphoniques de Rachmaninov.

La création française de la Symphonie n° 12 de Philip Glass est un échec inattendu, qui masque la remarquable interprétation de Tchaïkovski par Krzysztof Urbański et l’Orchestre Philharmonique de Radio France.

Les débuts du chef français Pierre Bleuse à l'Orchestre symphonique de Québec ne suscitent guère d'enthousiasme, même s'il fallait faire le détour pour entendre Blake Pouliot dans le redoutable concerto de Tchaïkovski.

Une Iolanta plus candide que jamais, un orchestre du Mariinsky lumineux dirigé par un Gergiev imaginatif : l'opéra de Tchaïkovski couronne en beauté le week-end Saint-Pétersbourg de la Philharmonie de Paris.

Étienne Dupuis et Nicole Car ont remporté tous les suffrages dans les deux rôles principaux de l'opéra Eugène Onéguine à l'Opéra de Montréal, dans une production à peu près sans faille.

Sous la direction de Marko Letonja et avec l'extraordinaire pianiste Nikolaï Lugansky, l'ouverture « russe » de la saison de l'Orchestre philharmonique de Strasbourg a donné lieu à un concert des plus réussis.

Au Septembre Musical de Montreux, Valery Gergiev et l'Orchestre du Théâtre Mariinsky ont déployé une grande fresque russe qui n'a pas manqué de panache, en compagnie du pianiste Alexandre Kantorow.

Aux Rencontres musicales de Vézelay, Léo Warynski a dirigé Les Métaboles dans un programme a cappella admirable en tout point.

Au Festival de Menton, Boris Berezovsky a offert un récital époustouflant de virtuosité et de sensibilité, où Scriabine répondait à Rachmaninov.

Dans la magnifique Salle du Manège de l'Abbaye, le Trio Chausson a brillé pour le concert inaugural du Festival de Pontlevoy, dans Chopin comme dans Tchaïkovski. 

Sonorité racée et phrasés maîtrisés : au Festival de Saint-Denis, un récital de belle tenue porté par Raphaëlle Moreau et Sélim Mazari.

Dernier concert de la saison symphonique de l’Orchestre Pau Pays Béarn, avec un programme de musique russe symphonique et poétique empruntée à Modeste Moussorgski, Piotr IlitchTchaïkovski et Igor Stravinsky.

L’opéra Iolanta et le ballet Casse-Noisette sont réunis dans une co-création d’envergure qui rassemble les talents du scénographe Dmitri Tcherniakov et des chorégraphes Sidi Larbi Cherkaoui, Edouard Lock et Arthur Pita.

À l'Opéra de Lyon, la mise en scène de Andriy Zholdak se disperse et déçoit. Heureusement, une distribution impeccable et un orchestre attentif sauvent la production.