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L'interprétation du Concerto n° 2 de Brahms restera dans les annales, tant pour la somptuosité pianistique que pour l'accompagnement exemplaire de l'orchestre dirigé par Lio Kuokman.

Pour une fois directement sous le feu des projecteurs, les musiciens de la Grande Boutique et leur directeur musical ont globalement brillé dans un programme varié allant de Haydn à Messiaen.

La soprano lituanienne a impressionné dans des extraits d'Elektra et Salomé, au côté d'un Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé au pied levé par Fabien Gabel.

La soprano allemande a brillé de mille feux dans la scène finale de Capriccio, formidablement accompagnée par un Orchestre National de France en grande forme sous la direction de Cristian Măcelaru.

Dans un chatoyant programme post-romantique allant de Strauss à López Bellido, la complicité entre la soliste, le chef et l'orchestre ont ébloui le public bruxellois.

Le pianiste transforme en joyau le mal-aimé Concerto n° 2 de Tchaïkovski. L'Orchestre de Paris a rendu en seconde partie un bel hommage à Philippe Aïche, son violon solo décédé à l'automne 2022.

Dans cette nouvelle production quasi monochrome signée Damiano Michieletto, La Monnaie dévoile un Rosenkavalier magnifiquement mélancolique, porté par la direction d'Alain Altinoglu.

La violence de la mise en scène de Lydia Steier hypnotise mais manque de profondeur ; dans le rôle-titre, Elza van den Heever brille en revanche de mille feux.

Au côté d'un excellent Frank Peter Zimmermann, l'ex-directeur musical de l'Opéra national de Paris fait un retour triomphal dans une Maison de la radio et de la musique pleine à craquer.

Pour ouvrir la saison 2022-23, Klaus Mäkelä a dirigé un programme original au sein duquel la création contemporaine occupait une place de choix : une audace qu'on aimerait voire reproduite !

La production proposée au Grand Théâtre de Provence dans la mise en scène d'Andrea Breth vaut le détour pour l'interprétation de haut vol d'Elsa Dreisig, bien suivie par Ingo Metzmacher et l'Orchestre de Paris.

Des quatre finalistes rescapés des 330 candidatures initiales, le chef allemand et son confrère estonien ont été les plus convaincants – mais l'un d'eux méritait sans doute le Premier Prix, qui n'a pas été attribué...

Invités à la Philharmonie pour deux soirées intégralement consacrées à Richard Strauss, le Gewandhausorchester et son directeur musical Andris Nelsons sortent l'artillerie lourde et forcent l'admiration.

La mise en scène de Robert Carsen reste trop littérale et la direction de Markus Poschner trop anguleuse pour la comédie lyrique de Strauss.

Raphaël Pichon et son chœur voyagent dans 800 ans d'histoire de la musique avec une aisance et une justesse admirables.

 L'Orchestre de l'Opéra de Paris, à la sonorité si pure et lumineuse, accompagne Ekaterina Gubanova dans Wagner et nous fait découvrir l'harmonica de verre dans une œuvre de Jörg Widmann.

Pour son grand retour auprès du Belgian National Orchestra qui retrouvait par la même occasion son ancien directeur musical, Hilary Hahn subjugue.

Autour du soliste David Guerrier et du jeune chef James Salomon Kahane, l'Orchestre Symphonique de Mulhouse fait preuve de brio dans un programme qui mettait en avant ses vents.

Dans Les Hébrides comme dans la monumentale symphonie-randonnée de Richard Strauss, le maestro et l'Orchestre de Paris font forte impression.

Marlis Petersen et Stephan Matthias Lademann ont offert au public de Bozar une passionnante expérience imaginaire et poétique, à travers un répertoire fin de siècle très émouvant.

Après Quatre derniers lieder de Strauss bien trop terre à terre, Gergely Madaras et l'Orchestre de Liège ne sauvent la Quatrième symphonie de Mahler que dans ses dernières minutes, avec l'arrivée de Chen Reiss.

Une belle découverte avec Spira d'Unsuk Chin, Lise Davidsen impériale et une Première de Mahler d'un genre nouveau : avec Klaus Mäkelä, la rentrée musicale est de bon augure !

Remplaçant au pied levé sa consœur qui avait fait une mauvaise chute dans la rue, Mao Fujita a repris à l'Opéra de Riga son programme du récital de la veille.

Le lauréat des Concours Clara Haskil et Tchaïkovski a livré un récital énergique au Festival de Musique de Riga Jurmala.

Avec son orchestre sur scène, son plateau ensanglanté et son excellente distribution, l'Elektra haute en couleurs de Michel Fau vient clôturer la saison amputée du Théâtre du Capitole.

Malgré une grande Camilla Nylund dans les Quatre derniers lieder de Strauss, le concert de l'Orchestre National de France dans la basilique laisse sur sa faim.

À la Philharmonie, la baguette précise de Thomas Guggeis et le violon virtuose de Michael Barenboim font resplendir les couleurs de Dutilleux et chanter les thèmes de Strauss.

L'Opéra du Rhin renoue avec les récitals, en invitant Matthias Goerne et Alexander Schmalcz à Strasbourg dans un programme post-romantique.

En direct sur sa chaîne YouTube, l'orchestre lillois montre sous la direction du hautboïste François Leleux qu'il n'a rien perdu de sa superbe malgré deux confinements.

Réunis pour une soirée de gala exceptionnelle, les adhérents de l’association UNISSON ont proposé, d’une seule voix, un concert mettant en avant des œuvres lyriques d’une grande diversité. 

À la Philharmonie, Philippe Jordan et son orchestre de l'Opéra sont au sommet : la Symphonie Alpestre (Strauss) et la Nuit transfigurée (Schönberg) se révèlent riches en mystère et en contrastes.

Grand succès pour le concert donné par les jeunes chanteurs de l'Académie de l'Opéra de Paris : une pépinière de talents en devenir !

Vienne s'invite à Lyon pour ce concert de lancement de saison de l'Orchestre national de Lyon, avec aux commandes le nouveau directeur musical, l'étincelant Nikolaj Szeps-Znaider.

Retrouvant ses musiciens de Rotterdam, Yannick Nézet-Séguin triomphe de la redoutable Femme sans ombre de Strauss, aidé par un plateau de toute première classe.

À Berlin, la nouvelle production du Rosenkavalier par André Heller fait un sans-faute, portée par un casting cinq étoiles.

Gergiev sculpte la sonorité des Münchner Philharmoniker dans une Cinquième de Mahler lumineuse. Diana Damrau recrée avec les Quatre derniers lieder de Strauss une atmosphère subtilement intimiste.

En compagnie de Miguel da Silva et Gary Hoffman, le jeune Rolston Quartet a fait mieux que formuler une promesse au public parisien, interprétant notamment une formidable Nuit transfigurée.

Vadim Gluzman déçoit dans le Concerto de Tchaïkovski quand Markus Stenz et l'Orchestre National de Lyon sauvent le concert avec les Danses symphoniques de Rachmaninov.

Éloquence, maîtrise technique, conscience stylistique : tous les ingrédients étaient réunis pour une soirée d'exception, avec François-Xavier Roth, l'Orchestre symphonique de Montréal et le pianiste Pierre-Laurent Aimard.

Dans le ballet des chefs pressentis pour le poste de directeur musical de l'Orchestre de Paris, François-Xavier Roth a montré ses atouts dans Petrouchka.

C'est la rentrée pour l'Orchestre National de Lyon. L'occasion pour le futur nouveau directeur musical, le Danois Nikolaj Szeps-Znaider, de faire ses preuves auprès du public lyonnais. Pari en partie gagné...

Malgré un programme particulièrement ambitieux et une Philharmonie à moitié vide, les Dissonances prouvent combien un orchestre sans chef peut dominer Wagner, Strauss et Schönberg...

Dans un programme de lieder, la voix puissante de Kelly God a peiné à trouver ses marques. Accompagnée par la pianiste Anne Le Bozec, la soprano a néanmoins proposé d'admirables interprétations.

Reprise mitigée de l'opéra de Richard Strauss au Théâtre des Champs-Elysées : Olga Pudova, Camilla Nylund et Kate Lindsey tiennent le haut du pavé ; Katie Mitchell échoue à divertir.

Truls Mørk impressionne par sa lecture sereine du Concerto pour violoncelle d'Elgar. Peu convaincant dans cette œuvre, David Zinman séduit davantage dans une interprétation emportée d'Une vie de héros, de Strauss.

Roberto Forés Veses dirige l'Orchestre National d'Auvergne dans une Nuit transfigurée de Schönberg toute en tension, après un vif Concerto pour violoncelle n° 2 de Haydn sous l'archet d'Edgar Moreau.

Le metteur en scène Michel Fau ne répond pas à toutes les questions que suscite l'ouvrage bipartite de Richard Strauss. Sous la direction énergique d'Evan Rogister, la distribution suscite l'enthousiasme.

De Strauss à Rihm, la clôture du Festival Présences à Radio France est riche en émotions. Hilary Hahn joint son violon au hautbois d'Hélène Devilleneuve pour un Bach énergique !

Invité à Genève, l’Orchestre National de Lyon a délivré un concerto de Rachmaninov de haute tenue, sous la direction d'Eliahu Inbal et sous l’inspiration de Nelson Freire.

Le Théâtre des Champs-Elysées propose une version concert d'Arabella, de Richard Strauss. Une soirée portée par une distribution de rêve dans laquelle se distingue Anja Harteros.