Salle: Auditorium de la Fondation Louis Vuitton, Paris

Le pianiste polonais et ses partenaires ont donné une lecture étrange de deux quatuors pour piano et cordes de Brahms, transformés en magnifiques tableaux automnaux mais manquant de lumière.

Celui qui avait triomphé au Concours Van Cliburn en juin 2022 a fait sa première apparition dans l'Hexagone à l'occasion d'un récital singulier, allant de Byrd à Beethoven en passant par Bach.

Le pianiste de vingt-cinq ans marque les esprits dans Chopin et Liszt mais laisse les ravéliens sur leur faim dans des Miroirs trop uniformément élégants.

Le jeune virtuose ne convainc pas dans un récital trop artificiel, malgré une nette amélioration à partir de la Sonate de Liszt.

En contrepoint de l'exposition Morozov, Boris Berezovsky et Henri Demarquette présentent au public de la Fondation un Scriabine habité et un Rachmaninov précis, mais un peu froid.

L'ovni violonistique Pekka Kuusisto et le pianiste-compositeur Thomas Adès ont livré un récital original et enlevé, imprévisible mais loin d'être incohérent.

À l'occasion de l'inauguration de l'exposition « La Collection Morozov. Icônes de l'art moderne », Valery Gergiev et l'Orchestre du Mariinsky retrouvent Yuja Wang pour un concert exceptionnel de musique russe et française.

À la Fondation Vuitton, le pianiste propose un programme audacieux ficelé autour de l’Italien Sciarrino, du Britannique Thomas Adès, de Neuburger en personne, pour finir avec la figure tutélaire de Boulez.