Salle: Athénée Théâtre Louis-Jouvet: Grande Salle, Paris

Emeline Bayart signe une mise en scène astucieuse et incarne à merveille son personnage mais le texte de Sacha Guitry paraît désormais faiblard, comme la musique de Reynaldo Hahn.

Dans la mise en scène sobre mais monotone d'Aurélien Bory, la création de Wolfgang Mitterer peine à retenir l'attention malgré la belle prestation des Cris de Paris.

Vincent Dumestre, son ensemble et les jeunes chanteurs de l'Académie de l'Opéra national de Paris proposent une version puissante de l'œuvre de Monteverdi.

Dans une scénographie simple et efficace, les jeunes talents du Conservatoire de Bruxelles échouent à transmettre la richesse et l'exubérance de l'œuvre de John Adams.

Grand succès à l'Athénée pour Michael Spyres et Mathieu Pordoy, qui servent Rossini avec tact et distinction.

La création signée Arthur Lavandier et Frédéric Blondy puise dans un imaginaire où voisinent Zappa, Lynch et Aperghis, et la magie finit par opérer au-delà des références.

L'opéra de Reinhard Keiser est un succès, depuis l'excellente interprétation instrumentale de l'Ensemble Diderot jusqu'aux premiers rôles chantés, en passant par la mise en scène intelligente de Benoît Bénichou.

Truffé de références théâtrales et cinématographiques, doté d'une partition superbement colorée, le premier opéra de Guillaume Connesson est une formidable réussite.