Stéphane Lelièvre est maître de conférences en littérature comparée. Il est responsable de l’équipe « Littérature et musique » du Centre de Recherche en Littérature Comparée à la Faculté des Lettres de Sorbonne Universités. Spécialiste des romantismes allemand et français, il s’intéresse d’une manière générale aux liens entre les lettres et la musique, et donc particulièrement à l’opéra.
Le public fait un triomphe à cette reprise des Noces de Figaro, dont la mise en scène (Ivan Alexandre) respectant de très près le livret de Da Ponte met paradoxalement en lumière la modernité de l'œuvre.
Beau succès pour cette reprise de La Force du destin à l’Opéra Bastille, notamment grâce à Anna Pirozzi qui, remplaçant Anna Netrebko, interprète une magnifique Leonora.
La féerie d’Offenbach poursuit son périple à travers la France et fait une escale très agréable à l’Opéra de Massy : inventivité, charme et humour sont au rendez-vous !
Joyce DiDonato tient littéralement le Théâtre des Champs-Élysées sous son charme au cours d'un spectacle dédié à la Nature, parvenant à rendre cohérent un programme à la disparité assumée.
En n'altérant ni le livret, ni la musique – ou si peu –, les équipes de cette Périchole rappellent que point n'est besoin de modifier l'œuvre à tout crin pour toucher et faire rire le public.
Mis en scène par Kirsten Harms, Tannhäuser s'avère inégal. Se distinguent Ante Jerkunica (en Landgrave royal) et Camilla Nylund, formidable dans sa double interprétation de Venus/Elisabeth.
Une Tosca à l'esthétique « bande dessinée », magnifiée par l'orchestre de la Staatskapelleet l'interprétation flamboyante de Saioa Hernández dans le rôle-titre.
Très belle version concertante de L'Olimpiade de Vivaldi au Théâtre des Champs-Élysées, portée par un Jean-Christophe Spinosi survolté et une magnifique distribution.
Manon fait son retour à Bastille dans un spectacle cohérent, avec une distribution réservant quelques belles surprises – mais une direction d'orchestre lorgnant un peu trop vers l'opéra...
Le chef-d'œuvre mozartien est desservi par une lecture scénique qui tombe parfois dans le contresens, mais la distribution et la direction de Gustavo Dudamel en font une belle réussite musicale.
Des pages absolument inédites, une bonne humeur généralisée sur le plateau : la fête aurait été complète avec un soupçon de folie musicale et scénique supplémentaire…
Pene Pati et Perrine Madoeuf, arrivés quelques heures avant le lever de rideau pour remplacer les titulaires malades, font triompher Roméo et Juliette à l'Opéra Comique.
Une distribution un peu terne n'entache nullement le succès de la nouvelle Turandot proposée par l'Opéra de Paris, accueillie au rideau final par une standing ovation.
Grand succès pour la reprise de cette production d'Alcina vue par Robert Carsen. Si le spectacle est désormais devenu un classique, la distribution réunie par l’Opéra de Paris réserve de très belles surprises.