Formée au Conservatoire de Metz, Clara Leonardi y obtient son DEM de violon et son prix de Perfectionnement de quatuor à cordes. Elle s’implique aujourd’hui dans plusieurs orchestres amateurs parisiens en parallèle de ses études de commerce et fréquente assidûment les grandes salles parisiennes. Passionnée par le répertoire des compositrices, elle est aussi la co-fondatrice de ComposHer, un média en ligne dédié aux femmes dans la musique classique.
Pour sa première venue au TCE, le jeune ensemble confronte deux monuments de Mozart et Bartók à trois miniatures de Stravinsky, laissant s'exprimer avec passion trois visions de la modernité.
S'ils laissent perplexe dans Widmann ou dans Dvořák, malgré une Hilary Hahn au sommet de son art, les musiciens de l'Orchestre philharmonique de Rotterdam crèvent la scène dans Brahms, menés par Lahav Shani.
Au Festival d'Ambronay, Sollazzo Ensemble propose un florilège de pièces datant des XIIe au XVe siècles, avec pour but d'approcher l'expression d'émotions humaines intemporelles, aussi vivaces aujourd'hui qu'au Moyen Âge...
Paul Agnew tire le meilleur de ses Arts Florissants au Festival d’Ambronay, dans les madrigaux audacieux de Schütz comme dans quatre plus classiques Cantates de Bach.
Somptueuse Lisa Batiashvili, éblouissant Yannick Nézet-Séguin : la Philharmonie de Paris s'offre une soirée étoilée avec le Philadelphia Orchestra et son chef canadien, nommé Officier de l'ordre des Arts et des Lettres.
Les académiciens de l'Orchestre de Paris ont conclu leur stage d'été avec brio dans un programme qui mettait en avant la fougue de la jeunesse, dirigés par Sora Elisabeth Lee et Klaus Mäkelä.
Le Quatuor Modigliani et Frank Braley se mêlent au timbre de velours de Cyrielle Ndjiki Nya et accompagnent les danseurs Agnès Letestu et Vincent Chaillet dans un pas de deux plein de grâce.
Sous la direction d'Andris Nelsons, la phalange viennoise impressionne dans Chostakovitch et séduit dans Dvořák, dont la Symphonie n°6 est sublime de douceur et de tendresse.
Au Théâtre des Champs-Élysées, le Quatuor Belcea réaffirme sa maestria dans un Schubert exalté et nerveux, et dans un Chostakovitch lisse mais hypnotisant.
C'est un public peu nombreux mais chanceux qui a assisté aux premiers pas des Rencontres Clés au Château d'Augerville, tout jeune festival porté par l'enthousiasme de David Grimal et de ses partenaires.
Au TCE, Sébastien Rouland et son Saarländisches Staatsorchester proposent une soirée élégante mais sans ardeur autour de Sibelius et Saint-Saëns, à peine pimentée par le piano du théâtral Simon Ghraichy.
La Belle Saison a réuni les lauréats du Concours de Lyon et le Quatuor Zaïde pour un programme de musique de chambre puissante et raffinée – mais qui manque parfois de subtilité.
Accompagné par son complice Julius Drake, Christoph Prégardien déclame les lieder de Schumann avec l'aisance d'un comédien. Une lecture fascinante d'un classique intemporel !
L’ouvrage de Sivan Eldar et Cordelia Flynn, qui critique la déforestation, suggère à travers une écriture immersive passionnante et troublante les ramifications de la catastrophe écologique sur les destins individuels.
À la Seine Musicale, le DSO Berlin célèbre avec Robin Ticciati et Leif Ove Andsnes son 75e anniversaire, dans un Concerto de Schumann limpide et une éblouissante Première Symphonie de Mahler.
Les Zadig présentent un programme intégralement consacré à Saint-Saëns : à côté d'arrangements méconnus du compositeur, pas toujours convaincants, la formation impose une lecture fougueuse, sans être monolithique, du Trio n°2.
Dans le cadre de la Biennale de quatuors à cordes, les Jérusalem revisitent leur Dvořák et proposent un Quatuor « Américain » et un Sextuor plus exubérants que jamais, avec Gary Hoffman et Miguel da Silva.
Alexandra Conunova remplace au pied levé Janine Jansen dans un Bartók énergique mais imparfait. Avec Jukka-Pekka Saraste, l'Orchestre de Paris brille davantage dans une Cinquième de Mahler galvanisée.
Plutôt à l’aise dans un florilège de pièces à programme évocatrices de la mythologie grecque, l’Orchestre Pasdeloup est rejoint par François Dumont pour un Concerto n° 4 de Beethoven qui manque de relief.
Après une courte et énergique création de Marko Nikodijević, Teodor Currentzis et musicAeterna soulèvent le public de la Philharmonie avec une Symphonie n° 4 de Chostakovitch monumentale, aux sommets terrifiants.