Pendant trente ans, Alain Lompech, né en 1954, a été critique musical et journaliste au Monde de la musique puis au Monde, dont il a été chef des pages « Art et Spectacles » puis chef d'édition, tout en tenant la chronique « Jardins » du quotidien. Il a produit de nombreuses émissions sur France Musique, station dont il a été le directeur adjoint et chef des programmes, et où il est l'un des membres réguliers de « La Tribune des critiques de disques ». Il publie chaque mois des critiques de disques dans le mensuel Diapason. Alain Lompech a publié le premier volume des Grands pianistes du XXe siècle, chez Buchet-Chastel, et travaille à la rédaction du deuxième volume.
Le pianiste polonais et ses partenaires ont donné une lecture étrange de deux quatuors pour piano et cordes de Brahms, transformés en magnifiques tableaux automnaux mais manquant de lumière.
L'interprétation du Concerto n° 2de Brahms restera dans les annales, tant pour la somptuosité pianistique que pour l'accompagnement exemplaire de l'orchestre dirigé par Lio Kuokman.
Ce n'est pas tant à un concert mémorable qu'à une fête exceptionnelle, comme jaillie d'une époque révolue, que l'Orchestre des Champs-Élysées a convié les spectateurs de la Philharmonie.
Dans un programme allant de MacMillan à Chostakovitch en passant par Mozart, le chef russe, le pianiste français et l'orchestre francilien ont ébloui le public de l'Espace Carpeaux.
Après les admirables Cinq Éléments de Qigang Chen, le concert de l'Orchestre de Paris a perdu de sa superbe avec un concerto mozartien conventionnel et une symphonie de Dvořák bien mal servie.
Dans un style très personnel et qui n'a pas manqué de convaincre, Till Fellner associait Schubert et Beethoven à l'occasion d'un des Concerts du dimanche matin avenue Montaigne.
Dans un programme Chopin-Debussy-Mozart-Szymanowski agencé curieusement, le musicien polonais échoue à convaincre malgré des qualités pianistiques indubitables.
Pour leurs débuts avenue Montaigne, les deux frères se montrent particulièrement bien accordés et d'une élégance à toute épreuve, quitte à manquer parfois de variété dans les personnalités et les caractères.
Dans le mistral avignonnais, le jeune pianiste français a livré un superbe récital, notamment dans le chef-d'œuvre de Ravel, interprété avec toute la transparence nécessaire.
Celui qui avait triomphé au Concours Van Cliburn en juin 2022 a fait sa première apparition dans l'Hexagone à l'occasion d'un récital singulier, allant de Byrd à Beethoven en passant par Bach.
Le premier des trois récitals que le pianiste consacre à Rachmaninov cette année avenue Montaigne consolide la stature de Lugansky, décidément un des trésors pianistiques de tous les temps.
Une, deux, quatre puis huit mains se sont retrouvées sur les pianos de La Scala Paris pour célébrer une musicienne singulière, dans un concert aux allures de réjouissant feu d'artifice.
À la Philharmonie de Paris, la phalange alsacienne et son directeur musical ont donné une extraordinaire interprétation de la Troisième Symphonie de Gustav Mahler.
Intime et sévère dans Schubert, élégant et chantant dans Albéniz, noble et abrupt dans Liszt, Sunwook Kim a livré un intéressant récital avenue Montaigne.
Le pianiste transforme en joyau le mal-aimé Concerto n° 2 de Tchaïkovski. L'Orchestre de Paris a rendu en seconde partie un bel hommage à Philippe Aïche, son violon solo décédé à l'automne 2022.
Tout entier soumis au texte déchirant de Schubert, le pianiste laisse à la musique le pouvoir d'émouvoir et brise le cœur des auditeurs après une interprétation d'anthologie.
Dans le Concerto de Robert Schumann, la pianiste britannique privilégie la tendresse et l'intimité aux élans et à la fébrilité. Le LSO rend ensuite justice à la mal-aimée Symphonie n° 3 de Rachmaninov.