Longtemps journaliste dans le Groupe La Montagne Centre-France et plus spécialement attaché au domaine culturel dans toute sa diversité. Avec une forte propension vers la musique classique. Avec la conviction héritée de Bourdieu que tous les arts ne font qu'un pour l'émancipation de l'individu, l'épanouissement de son sens critique et la liberté d'expression sans restriction aucune.
Réduit au piano et privé de sa fameuse ouverture par Philippe Cassard, l'opéra de Haydn perd un peu de son âme mais bénéficie heureusement d'un quatuor vocal inspiré.
Au Clermont Auvergne Opéra, Pierre Thirion-Vallet réussit son pari d'une Traviata qui va à l'essentiel. Erminie Blondel transcende sa Violetta, Matthieu Justine impose Alfredo et Jiwon Song s'affirme en Germont.
Phia Ménard propose une relecture glaçante et audacieuse des Enfants terribles de Philip Glass, dernier volet de la trilogie Cocteau du compositeur américain.
Difficile à incarner, l'oratorio de Haendel fait l'objet d'une lecture prudente de la part des Nouveaux Caractères et Sébastien d'Hérin, rehaussée par l'engagement d'un excellent quatuor de solistes.
Sous la direction de Christian Zacharias, la formation auvergnate est à son aise dans un programme éclectique, notamment dans Les Illuminations de Britten où s'illustre la voix de Ruby Hugues.
Le Così fan tutte d'Éric Perez et Gaspard Brécourt prend des couleurs à l'Opéra de Clermont-Ferrand. Mozart en rougit de bonheur et y retrouve de la verdeur !
L'opéra de Bellini est porté par une excellente distribution, une mise en scène habile et un Orchestre national d'Auvergne éblouissant, sous la baguette intraitable de Beatrice Venezi.
Unissant les univers de Cavalleria rusticana et Pagliacci, la dernière production de l'Opéra de Clermont-Ferrand, mise en scène par Éric Perez, s'avère décapante !
Le chef Amaury du Closel et le metteur en scène Pierre Thirion-Vallet sont à la tête d'une belle production qui rend attachant le personnage de Lucia, bien défendu par Heera Bae.
Rencontre avec un pianiste qui a su faire fi des a priori tout au long d'une carrière menée en partie hors des sentiers battus, sur les traces de compositeurs et compositrices trop peu joués.
L'Opéra Éclaté propose une version rajeunie de l'œuvre de Bizet, sous la direction dynamique de Gaspard Brécourt et dans la belle mise en scène d'Éric Perez et Olivier Desbordes.
Pendant trois soirs, la Compañía Nacional de Danzade España de José Carlos Martinez rendait hommage au chorégraphe américain à l’invitation de la Comédie de Clermont Scène Nationale, à la Maison de la Culture.
Au Centre Lyrique de Clermont-Auvergne, la nouvelle production d’Orphée et Eurydice de Gluck mis en scène par Pierre Thirion-Vallet redistribue les cartes d'un drame incarné par un excellent trio vocal.
Le Centre Lyrique Clermont Auvergne fête vingt années de passion et de combats pour faire vivre l'opéra et la musique en région. Et il ouvre la voix à plus d'un talent...
Le Monsieur de Pourceaugnac du Théâtre de l'Eventail débarque à l'opéra de Clermont-Ferrand après un démarrage difficile : tout vient à point à qui sait attendre Molière et entendre Lully !
Dans une adaptation de Didier Puntos et une mise en scène de Bénédicte Budan, L'Enfant s'en sort bien, les sortilèges un peu moins et Ravel sauve les meubles.
Roberto Forés Veses dirige l'Orchestre National d'Auvergne dans une Nuit transfigurée de Schönberg toute en tension, après un vif Concerto pour violoncelle n° 2 de Haydn sous l'archet d'Edgar Moreau.
Olivier Desbordes fait le pari d'une Vie parisienne rockabilly et télé-compatible à l'Opéra de Clermont-Ferrand avec le Centre Lyrique de Clermont-Auvergne. Offenbach version grande « bouffe » met les petits plats dans les grands mais la musique reste sur sa faim...