Docteure en littérature comparée, passionnée de langues, Suzanne a consacré sa thèse de doctorat à Jean-Sébastien Bach. Elle enseigne le français, la littérature et l’histoire de l’Opéra à l’Institute for American Universities et à Sciences Po Aix. Collaboratrice régulière du journal Zibeline, elle publie dans les rubriques Musiques, Livres, Cinéma, Spectacle vivant et Arts Visuels.
La reprise de la mise en scène d'Andrei Șerban donne à entendre une distribution plus qu'enthousiasmante, un orchestre et des chœurs excellents ; mais théâtralement parlant, on reste un peu sur sa faim.
Une bonne moitié du programme concocté par Orliński et Michał Biel consistait à faire découvrir des pages méconnues du répertoire polonais, auquel le duo a consacré un enregistrement cette année.
La metteuse en scène Mariame Clément s'attaque à l'opéra de Massenet avec plus ou moins de bonheur, dans une production qui ne manque pas de ressources musicales.
De retour à la tête du Philharmonique de Radio France le temps d'un concert mémorable, Myung-Whun Chung a fait merveille sur les chefs d'oeuvre inoxydables de Mozart et Beethoven.
Loin de tous clichés affiliés respectivement à Bach et à Schubert, l’interprétation de Helmchen, habitée, sait faire résonner l’un chez l’autre. Tout en apposant sa signature aux pages visitées.
De retour à l’Opéra Comique, l'œuvre d’Ambroise Thomas n’a rien perdu de son pouvoir de fascination, portée par deux des plus grandes voix du moment et par la mise en scène de Cyril Teste.
Soliste, supersoliste et cheffe, la violoniste allemande fait merveille au Théâtre des Champs-Élysées dans son concert d’intronisation comme artiste associée à l’Orchestre de chambre de Paris.
Jean Cocteau rencontre Philip Glass à l'Opéra d'État hongrois, dans le cadre neuf de l'Eiffel Art Studios, et cette production des Enfants terribles se déroule à un tempo infernal !
Si la mise en scène de Willy Decker accuse son âge dans une production inégale, l'œuvre de Wagner bénéficie de l'incarnation parfaite de Ricarda Merbeth et de la direction inspirée d'Hannu Lintu.
L’Orchestre National de France clôt sa saison le soir du 14 juillet lors du Concert de Paris, au pied de la tour Eiffel, en compagnie de quelques-unes des stars lyriques les plus en vue du moment.
Pour célébrer ses rares retrouvailles avec le Philharmonique de Radio France, Marek Janowski a concocté un programme dévoilant l'orchestre sous différentes coutures.
Créé il y a bientôt quinze ans à Garnier, le diptyque réuni par Laurent Pelly occupe aujourd’hui la scène plus monumentale de Bastille. Son ancrage dans le plaisir de la comédie continue de séduire.
Forte d’une tenue et d’une distribution remarquables, portée par un souci conjugué du texte et du symbole, cette nouvelle mouture de Parsifal signée Richard Jones s’empare habilement des fulgurances et ambiguïtés de l'œuvre.
Porté ici par un Gabrieli Consort en bonne forme, quoiqu’un peu contenu par la direction de Paul McCreesh, et des solistes tout à fait convaincants, King Arthur rappelle ici ses grandes qualités musicales
Non content d’associer deux compositeurs unanimement appréciés par les mélomanes, avertis ou non, le programme fait montre d’une vraie intelligence, celle de faire la part belle à deux lectures plus personnelles que bêtement nationales de la spiritualité.