Ancien professeur de philosophie, en région Sud-Alsace, Jean Landras s'intéresse aux problématiques psychologiques et sociales de l'initiation artistique, en particulier musique et danse. Ayant pratiqué le chant choral et s'étant exercé au chant lyrique – ce que l'état de sa voix, entre autres, ne lui permet malheureusement plus – il est à l'écoute de l'actualité musicale, avec un penchant pour les claviers : orgue, piano, clavecin. Les concerts des artistes qui le passionnent, leurs enregistrements, l'écoute fréquente de France Musique, la recherche assidue de ce qui satisfait la curiosité d'un mélomane, alimentent sa vie culturelle de retraité. Il partage volontiers ses coups de cœur, son enthousiasme étant encore fortifié lorsqu'il parvient à le communiquer à autrui.
Aux Musicales du Parc, le Trio Karénine associé à l'altiste Manuel Vioque-Judde a semblé faire écho à l'actualité avec des œuvres sombres de Rachmaninov et Chostakovitch, avant la découverte Taneïev.
La création mondiale d'Until the Lions de Thierry Pécou à l'Opéra national du Rhin bénéficie d'une belle distribution et de la direction attentive de Marie Jacquot, mais ne convainc pas entièrement.
Le programme prévu par son nouveau chef n'ayant pu être proposé, l'orchestre mulhousien a offert au public un concert Mozart, Beethoven, Brahms dont certaines parties furent brillantes, d'autres moins convaincantes.
Son appréhension du répertoire, sa vocation de musicienne et d'enseignante, son engagement et ses interrogations sur la place de l'artiste dans la société : Alexandra Soumm se dévoile dans un grand entretien.
Accompagnée par un Concerto Köln en grande forme, la soprano proposait un habile jeu de miroirs où des héroïnes emblématiques de l'opéra baroque italien apparaissaient sous des jours différents selon les compositeurs.
Pour sa vingt-cinquième édition, le Festival Liszt en Provence accueillait au sein du domaine viticole Saint-Estève d'Uchaux le pianiste Sergey Belyavsky pour un récital Schubert-Liszt particulièrement convaincant.
Le Festival de Pontlevoy a proposé, sous la direction artistique du pianiste François Chaplin, plusieurs journées consacrées à Chopin et au cadre historique, musical, de la composition de ses valses. Causeries et concert final ont séduit un public passionné.
Ce 14 juillet, la Ferme de Saint-Maurice a résonné de la poésie et de l'éclat de pièces de Debussy, Liszt, Bartók et Ravel, en clôture du Festival de Bellerive.
Pour son concert de fin de mandat, le directeur musical de l'Orchestre Symphonique Bienne Soleure a offert un concert personnel et séduisant au public biennois.
En partenariat avec la Philharmonie de Paris, l'Orchestre philharmonique de Strasbourg et le chef américain ont présenté une réalisation somptueuse de la symphonie dramatique de Berlioz.
Le Festival de musique sacrée et baroque de Froville a inauguré sa 25e édition avec une éblouissante prestation de L'Arpeggiata, entre pages savantes et musiques populaires, éveillant des images traversant âges et traditions.
Sous la direction idéale de Clemens Heil et avec la complicité virtuose de Claire Désert, l'Orchestre Symphonique de Mulhouse a montré son appétence pour le répertoire romantique.
Récemment nommée Directrice musicale de l'Opéra royal danois, la cheffe d'orchestre, ex-tenniswoman de haut niveau et tromboniste, revient sur son parcours singulier et sur sa conception du métier de chef.
Professeur au CNSMD de Paris et trompette solo à l'Opéra de Paris, soliste réputé, Marc Geujon est avant tout un passionné de l'histoire de son instrument, qui n'oublie pas d'où il vient.
La violoniste et l'orchestre ont enthousiasmé le public de La Filature par leur interprétation d'une grande finesse des Quatre Saisons recomposées de Max Richter.
Au Palais de la Musique et des Congrès, l'Orchestre et le Chœur philharmoniques de Strasbourg ont livré un Concert de Noël brillant sous la direction d'Aziz Shokhakimov.
La mezzo-soprano et l'orchestre placé sous la direction précise de Kaspar Zehnder ont fait forte impression dans les dix Chants bibliques op. 99 de Dvořák.
Autour du soliste David Guerrier et du jeune chef James Salomon Kahane, l'Orchestre Symphonique de Mulhouse fait preuve de brio dans un programme qui mettait en avant ses vents.