Ingénieur exerçant dans le domaine de l'énergie, il est passionné d'opéra et fréquente les salles de concert depuis le collège. Dès l'âge de 11 ans il pratique également le chant dans diverses formations, en autodidacte mais avec une expérience qui lui permet à présent de faire partie d'un grand choeur parisien.
Pour l'ouverture de la saison de l'Opera de Lille, Antonello Allemandi et Jean Bellorini proposent une Cenerentola pleine de fantaisie et de mouvement. Une production très inspirée par l'univers cinématographique... et la bicyclette !
Pour ce rare objet musical qu'est Don Quichotte chez la Duchesse de Bodin de Boismortier, Hervé Niquet retrouvait à Versailles ses complices déjantés Shirley et Dino après un King Arthur mémorable. Encore une fois le chef d'orchestre s'est lâché dans l'humour décalé, mais la musique et le chant, servis par des chanteurs/acteurs au diapason, ne sont jamais sacrifiés.
Le 27 mai le TCE accueillait une version de concert de Lucia di Lammermoor avec les équipes du Teatro Regio de Turin sous la direction de leur charismatique directeur musical Gianandrea Noseda : au sein d'un cast de bon niveau, Diana Damrau a reçu un triomphe mérité dans le rôle titre grâce à une superbe maîtrise vocale, malgré une caractérisation quelque peu excessive.
Pour leur passage annuel à la Salle Gaveau, les King's Singers ont proposé un panorama de la musique anglaise de Byrd aux Beatles (en passant par Britten) : ils ont été royaux !
Le programme de Sir John Elliott Gardiner avec The English Baroque Soloists était entièrement dévolu à Mozart : il a surtout permis de mettre en valeur la Rolls-Royce des ensembles vocaux que constitue le Monteverdi Choir.
Pour Noël, Cecilia Bartoli et Rolando Villazón ont entrepris une tournée européenne de neuf récitals lyriques avec l'orchestre La Scintilla, qui passait par Paris le 20 décembre. Mais si leur engagement en scène dans ces airs et duos de Mozart, Rossini, Bellini est sans faille, ces deux artistes attachants n'ont pas la même maîtrise de l'art du bel canto.
Pour la Damnation de Faust, Stéphane Lissner a réuni à l'Opéra de Paris sous la baguette de Philippe Jordan la crème des interprètes du moment, et notamment un Faust au style impressionant, pour lequel on se damnerait ! Hélas le metteur en scène A. Hermanis a choisi de transformer l'œuvre en un concept de science-fiction hors de propos.
Troisième rendez vous de cette intégrale des symphonies de Beethoven donnée par Rattle et ses berlinois en une semaine à la Philharmonie de Paris, le concert du 5 novembre était consacré aux 8ème et 6ème symphonies : encore un magnifique succès !
La nouvelle production de l'opéra dodécaphonique inachevé de Schönberg, premier acte de l'ère Lissner à Paris, met en valeur le travail remarquable du Chœur de l'Opera de Paris, dans une mise en scène plastique très conceptuelle de Romeo Castelluci.
Kirill Petrenko donnait en version de concert au TCE l'opéra qu'il dirigera bientôt sur scène à Munich, avec le même cast. Il avait cependant une guest star de luxe, le Bacchus de Jonas Kaufmann. Une soirée où la musique était à la fête et où le théâtre était quand même présent.
Dans le cadre des Nuits de l'Orangerie, Anna Netrebko avait concocté le 4 juillet un programme d'opéra italien quasi en famille, à destination de ses nombreux fans : ceux-ci n'ont pas été déçus.
Près de cinq cent exécutants amateurs et professionnels (dont deux cent cinquante enfants) étaient rassemblés sous la direction de François-Xavier Roth le 20 juin à la Philharmonie pour le colossal Te Deum, qui s'est révélé une vraie fête de la musique de Berlioz.
Dans le cadre de la Biennale d'Art Vocal, le chef d'oeuvre sacré de Dvořák était surtout porté par un choeur Accentus et un quatuor de solistes superbes, l'orchestre de chambre de Paris sous la direction de Laurence Equilbey s'étant montré décevant.
Klaus Florian Vogt, l'un des grands ténors wagnériens actuels a interprété avec brio au Théâtre des Champs Elysées Parsifal et surtout Lohengrin. Il était magnifiquement soutenu par Andris Nelsons avec le City of Birmingham Symphony Orchestra, qui ont aussi illuminé Dvorak.
Pour son unique apparition à Paris cette saison, Anna Netrebko a déployé dans les Quatre Derniers Lieder de Richard Strauss une vocalité impériale mais n'a pas réussi à émouvoir. Dans Berlioz et Prokofiev en revanche Daniele Gatti était plus inspiré.
Sous la direction de Christoph Eschenbach les Wiener Philharmoniker ont moins convaincu dans le concerto pour violon, pourtant bien défendu par Leonidas Kavakos, que dans une Symphonie no.1 progressivement gagnée par la tension
Mark Padmore est aujourd’hui l’un des Évangélistes les plus renommés et expérimentés de la scène internationale. Pour ce concert qu'il dirige aussi il a choisi un effectif de 16 chanteurs pour l'ensemble des parties vocales.